(journal de mes sensations)

mardi 24 juillet 2012

Sursaut...

Trois jours déjà, un mois me semble-t-il... Hier et ce matin, juste après qu'ait sonné l’Angélus, je suis allé courir dans cette campagne qui m'a vu naître... Bien que ces dernières semaines je ne me sois pas vraiment plié à l'exercice, j'ai, à ma grande surprise, gardé un certain rythme et la distance n'a pas trop diminué. Tenant en plus compte d'un léger empâtement, je peux considérer que mes bases sont bonnes... Depuis plus d'un an je cours sans musique, je rumine tant, deux, trois idées que c'est inutile, je ne l'entends pas. 
Qu'importe le fond de ma pensée sur ce qui s'est passé ces dernières années... Je suis conscient, que ce tout petit (peut-être j'exagère, emporté par la déception), je le voyais grand, bien plus grand qu'il n'est. Avec un peu de recul, il est des limites que l'on définit mieux, pas qu'elles étaient trop étendues, non, mais plutôt que de prés, je les cherchais plus loin qu'elles n'étaient. Finalement, je ne suis pas aussi étonné que j'aurais pensé...
Il y a autre chose, il y a ma vie... et, de belles rencontres à venir...
Une amie, que je ne connais que par ses mots, a écrit un joli texte que je vous engage à lire en suivant le lien ci-dessous, ce faisant, vous voterez pour son texte, il s'agit d'un concours :
http://www.aufeminin.com/ecrire-aufeminin/il-y-a-un-papier-au-coin-de-la-table-n201815.html 
Une autre amie, artiste elle aussi, m'a envoyée deux images. La première, après que nous nous soyons rencontrés comme on se croise et se reconnait, m'a touché... La seconde, exprime chez moi un manque... Ce manque qu'il savait si bien exprimer, on y voit Paul Eluard enlaçant Nush. Les voici :




On voit bien en regardant Eluard, que plus que de ses bras, c'est de son âme qu'il enlace si étroitement Nush. Il m'est arrivé d'enlacer ainsi...
J'espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir affiché ici ces images ? C'est mon espace intime, j'aime y déposer ce qui m'a touché...
Je rentrerai sur Paris ce soir, il me restera demain pour préparer mon départ. Après ma semaine de travaille, j’emmène J. se baigner quelques jours. Nous allons retrouver respectivement des amis...
Ces jours de déconvenue s'avèrent de moins en moins lugubres... Je crois bien que mon espoir, plutôt que de disparaître comme je le craignais, se déplace... 

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