(journal de mes sensations)

lundi 30 avril 2012

J'ai failli oublier

Flûte alors ! Moi qui ai une confiance aveugle en mon Iphone, ce second précieux après mon ordi, voilà qu'il me trahit. Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Clem ! C'est bien indiqué sur le calendrier, mais il ne m'a pas averti, comme il le fait habituellement, en tintinnabulant (pas facile à placer celui-ci). In extremis je suis sauvé par F. qui me glisse discrètement à l'oreille : "c'est son anniversaire". Surpris, je reste coi... Puis me ressaisis et, dans le désarroi, lui envoie un sms, bien que me trouvant à quelques mètres d'elle, aussi nul que mon oubli ! 
Parce qu'il faut dire, qu'avec Clem, on est intime. Qu'est-ce qu'elle a pu me faire courir ! Toujours derrière elle, bien sûr, question d'âge et, de point de vue. Elle est ma compagne de dépassement de soi, nous avons vécu ensemble des expériences que tous ne vivent pas et qui ne se racontent pas... Ça m'a drôlement changé de mon habitude de le faire tout seul... Elle a d'ailleurs immortalisé tous nos exploits dans des albums. Elle est comme ça Clem, faut qu'elle partage, qu'elle fasse profiter les autres. Évidemment, des fois, on ne m'y voit pas jamais, à mon avantage. Bon, il faut avouer que la concentration soutenue, l'effort et le don du meilleur de soi, ne mettent pas dans des positions idéales pour offrir notre plus beau profil à la caméra. Sans parler des tenues qu'elle aime nous voir porter (tellement difficile à retirer), bien que l'exercice en question en requière le moins possible. Remarquez, c'est pareil pour les autres... Oui, Clem aime bien faire ça à plusieurs. Pour tout dire, jamais à moins de quarante mille !
Bon, depuis le dernier, il y a deux ans maintenant, on s'est laissé aller à l’occasionnel, au furtif même... Certes, son unique excuse est plus valable que toutes les miennes, mais les miennes ont l'avantage d'être moins turbulentes.
Il serait temps de se reprendre en main (si j'ose dire), si on veut se faire celui de la grosse pomme, non ?
En attendant, une flûte de Champagne et trente-cinq chandelles ?

dimanche 29 avril 2012

Retrouvailles évidentes

Hier soir, je cuvais mon vin et la rigolade de l’après-midi... J'étais disposé à regarder cette émission qui m'éloigne tant de mes habitudes, bien calé dans mon fauteuil ou dans mon lit. La soirée semblait bouclée, il ne restait qu'à me préparer à manger, n'ayant ingurgité qu'un peu de fromage, du pain et... En attendant, j'avais glissé dans cet état d'esprit, qui me donne tout mon pouvoir, cette sorte de béatitude d’inexistence, proche de celle que l'on pourrait ressentir bien avant la naissance si... Je fus ramené à ma conscience de la gravité terrestre par la sonnerie de mon téléphone. Un appel de, je l'appellerai Li-Chun, pour préserver son anonymat tout en révélant ses origines et, en faisant référence à ce film que j'aime tant de Wong kar-waï : "In the mood for love"...
Un grave accident, une nouvelle orientation professionnelle, etc., avaient fait que nous nous étions perdus de vu. Trois ans déjà, peut-être même plus... et tout à coup, sa voix ! Très vite un rendez-vous fut pris pour le soir même.
Mince ! Mon émission... le rendez-vous sur radio gazouillis ?! Comme je l'avais récemment lu, il faut savoir faire des concessions, des sacrifices et, revoir Li-Chun était important, sincèrement je ne savais pas pourquoi, mais c'était comme ça. Quelque chose de plus fort que mon envie de rester chez moi à me reposer m'avait poussé à accepter avec spontanéité sa proposition. Qui plus est, Li-Chun était plus qu'agréable à regarder, et même... hep hep hep ! terrain glissant ! Laissons là mes pulsions... Martiennes (ou Mercuriennes, détournant les symboles que sont, la bourse qu'il tient dans sa main et ce Bouc qui l'accompagne) !
Il fut donc décidé que nous nous retrouverions vers 21h00. Elle était radieuse, je cherchais qu'elle part bionique, elle avait en elle désormais, mais elle m'assura que tout avait été remis en état... qu'elle avait même repris ses activités sportives, qui lui conféraient ce corps élancé... bref, nous nous sommes retrouvés comme-ci nous nous étions quittés la semaine dernière.
Je vous passe ses commentaires sur ma prise de poids, grrrh, six kilos seulement... Elle me raconta ce qu'elle avait vécu au cours de ces dernières années, la rééducation, son nouveau boulot, ses compagnons passés et l'actuel, etc. Et surtout, les conséquences psychologiques, qu'avait provoqué son accident. La nécessité de suivre une thérapie pour effacer ces images et le traumatisme... Et, ce qui n'était pas prévu, du moins consciemment, la prise de conscience qu'elle n'avait en fait jamais fait ce qu'elle désirait réellement, qu'elle n'avait jamais pensée en tant qu'elle, étant depuis toujours sous l'emprise d'un autre... Cette révélation remettait toute sa vie en question et modifiait considérablement ses objectifs... Comment ne pas se sentir perdu ? D'autant plus, qu'un retour en arrière, elle le savait, était dès lors impossible.
C'est poussée par la nécessité d'en parler, et consciente qu'il n'est pas aisé de trouver une oreille à pareilles questions existentielles, qu'elle décida de me contacter, se rappelant que ma présence l'avait toujours apaisée, sans jamais savoir pourquoi. Et c'est vers moi qu'elle s'était sentie poussée pour se confier, passant outre ses craintes qu'une autre vie m'ait emportée trop loin de toutes ces préoccupations ésotériques.
Ces retrouvailles furent empruntes d'un tel naturel qu'il était évident que notre première rencontre n'était pas une aberration, mais bien l'affleurement de notre propre nature que nous méconnaissions alors...
Nous tous qui poursuivons cette même quête avons ce pouvoir de nous reconnaître avant même d'en prendre conscience. Dès lors, que nous réussissons à nous abandonner à ce don, nous nous retrouvons comme-ci nous ne nous étions jamais quittés.
J'ai cette sensation avec d'autres personnes, je sais qui je dois fréquenter, plus que jamais je sais où je veux aller.
De ces retrouvailles évidentes, je sais qu'il y en aura d'autres... au même titre qu'il y aura de nouvelles rencontres.
Mais en attendant, avec Li-Chun, c'est sûr, nous nous reverrons... Parole de Chau

samedi 28 avril 2012

Samedi soir, sans Sonia Lacen...

Je rends grâce à Sonia, de m'avoir fait croiser les "tweets" d'Adélaïde et d'Aurélie. Cette après-midi, après, il me faut bien l'avouer, un apéro prolongé au Baron Rouge, consistant en un excellent Vouvray demi-sec 2002 et un chèvre particulièrement bien affiné, bref le plein de santé... de retour chez moi, le hasard fit que nous nous sommes retrouvés sur l'oiseau bleu... 
Deux heures durant, qu'est-ce qu'on a rigolé ! Au point de (presque, pour moi ! Pour les autres, je sais pas...) pisser dans nos culottes, respectives (les culottes) je tiens à le préciser. Voilà longtemps que cela ne m'était pas arrivé. Ça méritait d'être noté ici.
Ce soir, il y a notre émission préférée, mais sans Sonia ! Du coup, je me sens moins... passionné. Pas que ceux qui restent ne me semblent pas talentueux, ils le sont, c'est tellement évident ! 
Non, c'est de savoir, que je n'y trouverai pas, ce qui m'avait étreint au point de ne me laisser que mon dernier souffle... ce qui se trouve au-delà du talent, cette émotion aussi violente qu'extraordinaire, qui émanait de Sonia Lacen.
Elle donnait à cette émission, une magie qui dépassait l'enjeu. Elle était hors du jeu, tous nous l'attendions pour cette vague qu'elle soulevait en chacun de nous, nous réunissant tous au même instant.

vendredi 27 avril 2012

"L'homme qui voulait être heureux"

Ce matin, le message d'une lectrice assidue, avec qui nous échangeons de temps en temps quelques mots plaisants, me demande si je l'ai lu... Il m'avait été offert par quelqu'un plus que très proche, quelque mois auparavant... J'hésitais, par peur d'être influencé... Par peur que ma cause, mon chemin, soit banalisé. Je craignais aussi l'un des mots de son titre... J'avais tort, je l'ai dévoré en à peine quelques heures. 
C'est un écho qui réchauffe le cœur, si simple qu'il ne peut être que vrai, qu'il ne laisse aucun doute. "L'homme qui voulait être heureux" parle moins de "bonheur" que du sens, que certains d'entre nous tentent de donner à leur vie, et c'est heureux.

jeudi 26 avril 2012

Sans complaisances !

17h45, orage et pluie ! Il était temps... pour soulager ma conscience de n'être pas sorti, pour justifier mon inertie... Le mauvais temps, mes horaires de travail, la fatigue... Quelles aubaines ! Parce qu'il m'est de plus en plus difficile de prétexter mon associabilité... puisque tous s'entendent à dire que ma compagnie est plus que plaisante... jusqu'à ces inconnus qui malgré ma tête où ça se voit, je veux dire, il suffit de me regarder pour sentir une certaine froideur, et bien, même ceux-là s'obstinent à venir vers moi... Bon sang, même en cela, j'aurai échoué ! 
C'est peut-être aussi que j'en ai assez d'avoir honte de moi-même, pour n'avoir pas encore réussi à me réaliser ? D'être un déserteur dans l'âme !

À la façon de... Haïku moki.

Aujourd'hui je sèche 
Sensation d'être tout et rien 
Là comme l'air autour

mercredi 25 avril 2012

Anecdote d'humeur ;-)

Au rayon "fromagerie" du supermarché d'à côté. Je demande un morceau de vieux gouda et, se faisant, m'en excuse auprès de la charmante fromagère (ce fromage étant difficile à couper), en lui soufflant que c'est un excellent exercice pour les seins ! S'exécutant, elle me sourit en me demandant si je suis médecin ?
Je lui assure que non et que chaque fois qu'il m'a été donné d'en admirer et même... d'en toucher, ça n'était pas dans le cadre d'une palpation de dépistage...
Derrière-moi, s’élève alors une voix aussi malicieuse que féminine : 
- Ah oui ! Et dans quel cadre était-ce donc ?
Me retournant vers elle, je découvre que hardie peut rimer avec charmante. Alors en souriant je lui chuchote :
- Une quête ! La quête d'une grande et infinie émotion !
Elle a manqué de répartie, c'est dommage, parce qu'avec mon air avenant, je lui offrais du champ, et qu'elle avait apparemment des arguments...
Suffisamment pour que je sente monter une... demi-exaltation ! 
Cela dit, j'en manquais peut-être, à son goût, d'arguments... et peut-être même, de hardiesse ?
Enfin, force m'est de constater que la nature est bien faite, et qu'elle finit toujours par prendre le dessus, y compris sur le désespoir. Il en faut, finalement, peu pour se sentir vivant... 
Pour autant, tout ne fut pas peine perdue, je suis rentré chez moi avec ce morceau de vieux Gouda... 
Notant cela, il me vient à l'esprit que voilà peut-être une des raisons de cette prise de poids, au cours de ces douze derniers mois ?

mardi 24 avril 2012

Ciel dégagé

Avez-vous remarqué, ce ciel dégagé ? Quelle soudaine sensation d'éveil ! Dans ma cervelle, tout à coup, tout semble aussi limpide que ce ciel clair. 
Et bien qu'il fasse encore trop frais pour que les femmes osent s'habiller de légèreté, je me serai bien installé à la terrasse d'un café pour prendre un verre et contempler...

Je suis fait pour les excès.

Ce matin, je porte une de ces lassitudes... aussi lourde qu'une enclume ! Je ne suis pas fait pour travailler, gagner ma vie, de cette façon... Je n'aime, dans toutes choses, que l'exaltation ; me sentir exacerbé, intensifié. Il me faut du stress, de la pression, parce que, naturellement, je suis d'un calme... contagieux ! 
La régularité m'ennuie. Je suis fait pour les excès. 

lundi 23 avril 2012

Une élection... d'orgueilleux...

Avez-vous vu et entendu ces femmes et ces hommes qui, hier soir, ne cessaient de parler tous en même temps, sans s'écouter, sans s'entendre ? Toutes ces personnes qui se veulent sérieuses, responsables, et bien sûr, respectables. Censés proposer des solutions à nos problèmes, ils ne s'acharnent qu'à démonter celles de leurs adversaires (c'est leur mot quand ils se veulent aimables ), ne parlent que du passé, de ce qu'il aurait fallu faire... Avec une telle arrogance, un tel mépris, et parfois même, une telle haine, que je ne leur voyais que des visages pleins de tics et de grimaces ! Et lorsque enfin ils souriaient, ce n'était que pour mieux montrer leurs dents. 
Ils ne parlent que de leur score, de ce qu'ils ont fait. Bons ou mauvais, ils sont satisfaits, tournent tellement tout à leur avantage que s'en est pitoyable. Quand on est un battant, il faut s'afficher content ! Et que penser de ceux qui nous les présentent, qui les fréquentent ? Plus inquiet de la fiabilité de leurs estimations ou de leurs prestations (ça se voit pas trop que j'ai un bouton ?), que des événements. Ceux-là oublient trop souvent qu'ils sont là pour nous donner l'information, pas leur avis et moins encore celui de leur direction. 
Combien tout cela, tout confondu, peut-il coûter ? Le prix d'une petite guerre ? Pour finalement n'offrir que le choix entre, ceux qui donnent d'une main pour reprendre de l'autre et, ceux qui ne donnent rien. Comment pourraient-ils nous offrir, au moins l'essentiel : l'espoir, alors qu'ils ne sont même pas d'accord sur la nature des problèmes ? 
Une élection faisant plus figure d'une érection d'orgueil, qui, quoi qu'il en soit, tend toujours à ce faire aux dépens de... disons le, notre cul ! 
Une élection qui verra un gagnant ne représentant qu'un bon tiers d'entre-nous tous, juste à peine plus d'un votant sur deux (comment est-ce possible ?) !
Comment pareille légitimité, ne leur impose-t-elle pas, des deux côtés, humilité et ouverture ? Question d'ego, il faut croire. Alors, forcément, on peut donner des leçons ailleurs !
Écœuré, j'ai changé de chaîne et suis tombé sur un magnifique reportage à propos d'Adèle. Quelle merveilleuse personnalité ! Quel caractère ! Puisse-t-elle, garder sa spontanéité, résister aux troubles de la notoriété...   

dimanche 22 avril 2012

Sonia Lacen nous aime... AlHy nous chavire !

Il est des instants si précieux, qu'ils ne peuvent se commander, et qu'il ne faudrait jamais les attendre. Incapable de les deviner, je peux cependant sentir quand ils ne vont pas se produire... Hier, je n'ai pas reconnu Sonia. Je me sens responsable de, peut-être, ne pas y avoir assez cru. 
Décidément la peau de R... ne lui va pas. Coiffure, robe et attitudes... non, ça ne lui allait pas. Y croyait-elle, elle-même ? Elle seule peut le dire... Pour ma part, je n'y ai pas cru et je n’espérais plus, qu'un peu de chance, pour elle, mais cela ne se produisit pas. Sa prestation était techniquement bonne, le travail a payé... mais au prix d'autre chose...  
Ça n'allait pas. Le physique déjà, alors que celui de R... est synthétique, bon à imprimer sur du papier glacé ; celui de Sonia est sensuel, de ces corps féminins qui donnent envie de les enlacer, de les serrer, de les... vivre. Et cette chanson, vous savez ce que j'en pense, c'est un produit tellement fini que sa passion et son émotion, s'y sont émoussés.
Et, il y avait les autres.
Al.Hy, est encore passée, telle la foule... Alors,
Entraînés par la foule qui s'élance 
Et qui danse
Une folle farandole
Je suis emporté au loin...
Dommage que sa robe fût trop longue, cachant ses pieds nus et me faisant craindre la chute. Mais quel monde et, qu'est-ce qu'elle y croit !
Thomas, remarquable... Je reste toujours à penser que Almalya a cette voix trop parfaite pour que je puisse l'apprécier tout à fait (la voix). 
Dans les autres équipes, Aude s'affirme en féminité, tout en gardant son naturel qui, petit à petit, envoûte ; Louise est une funambule précise, légère et douée. Atef, second prétendant dans cette classe de l'émotion - ou brille tout en haut, même absente, Sonia - assure (même en Bisounours) ! Jhony MaAlouf (mais comment écrit-on son nom) culotté et, carrément impressionnant. Voilà, pour ceux qui correspondent à ma sensibilité... 
Sonia désormais partie, je peux avouer que depuis le premier jour, celle, puisqu'il s'agit d'une, qui me semble avoir toutes les qualités, plus une, pour gagner, c'est Al.Hy. Sa première représentation m'avait cloué au mur ! 
Même si plus tard, celle de Sonia, m'a épinglé... précisément, là où ça fait mal... Me touchant avant tout, par ce qu'elle transporte, la somme de ses peurs, de ses peines, de ses fêlures... Par sa maturité, pleine de crédulité ; par cette magie qu'elle a de les exprimer, avec sa voix sans pareil, sans limites et pourtant si fragile, qu'on craint à chaque instant, qu'elle se brise. Avec sa douce et féminine sensualité ; avec sa grâce... Elle m'a touchée parce qu'elle fait monter, délicatement, jusqu'à fleur de peau, tous ces ressentis que nous portons en nous, pour être tant malmenés par notre propre folie, blessés, estropiés... L'émotion que communique Sonia découvre nos failles, nous montre comme elles sont belles... caresse cette résignation, que nous nous efforçons, maladroitement, de cacher, cette résignation de n'être que des êtres, fragiles, seulement humains.
Sonia à cette beauté de nous rendre beaux... dès qu'elle y croit... 
Quelle déception qu'elle soit partie.
Et je crie de douleur, de fureur et de rage
Et je pleure...
Et je crispe mes poings, maudissant... 

samedi 21 avril 2012

Début de dérive pour "The Voice" ? Oh, non !

Bien que n'ayant certainement pas les compétences nécessaires pour porter un jugement sur cette émission, qui m'a attrapée malgré moi, je peux quand même dire ce que je pense. Et aujourd'hui, il ne s'agit que de cela.
Hier, un message, de l'émission elle-même, donc un message officiel, nous avertissait de la publication d'une vidéo où nous pourrions découvrir les titres, qui pourtant devaient être tenus secret, que certains candidats allaient interpréter ce soir !? 
Quelle étonnante stratégie !? Dans quel but avoir fait cela !? Et pourquoi ceux-là et pas les autres ? Sincèrement, je ne comprends pas.
Pour ma part, cela a cassé le suspense, et surtout, la surprise. Il serait intéressant, de savoir qui est à l'origine de cette décision, les coachs ou la production... N'oublions pas que les votants, payent : le texto est surtaxé, et rapporte beaucoup d'argent à... et, est abondamment utilisé par ceux, qui ne s’acquittent pas encore eux-même de leur abonnement... On l'aura compris, ma suspicion, quant à l'attitude de certain, reste toujours sous-jacente... 
Alors début de dérive pour "The Voice" ou, maladresse ?
Mais plus que cela, j'avoue être... déçu ou désolé, par le choix de la chanson que devra interpréter celle pour qui je vais jusqu'à trahir mes principes de n'écrire que des choses inutiles... Sonia Lacen ! Franchement, cette chanson est à mes oreilles et d'avantage au reste... quelconque, ordinaire. La mélodie est compliquée, si tant est qu'il y en ait une, le texte est obscur, si tant est qu'il veuille exprimer quelque chose. Comment ne pas penser à ces morceaux qui sont produits à la chaîne, qui se ressemblent tous, n'étant que le fruit, d'une étude de marché...
"Russian roulette", il faut faire de l'émotion, du sentiment, alors on concocte une musique alambiquée à laquelle on colle un texte sombre (pas trop quand même, on est aux States) mais le plus abstrait possible afin que chacun y trouve son compte et bien sûr, un titre qui détonne ! Quant à la vidéo, elle confirme les intentions... À la plastique d'un corps, trop plastique, on ajoute des effets et un look à la "James Bond" revu façon "Voyage au bout de l'enfer". Du grave, sombre mais chic et classe... (Je n'ai rien contre R..., rien pour, non plus ! Avez-vous lu ce qu'il est écrit à son sujet dans Wikipédia ? Pour ma part, à vingt-quatre ans, je cherchais encore quoi faire, et pour tout dire aujourd'hui encore... De qui se moque-t-on ?) Pour finir, ça donne un truc qui ressemble à tous ces autres qu'affectionnent, ces tout juste ados éduqués à la sitcom, à la banalité de la violence et des émotions, et qui de toute façon sont déjà, pour bon nombre d'entre eux, sourds.
Qu'importe le choix des chansons, ils doivent pouvoir tout chanter pour être à la hauteur de ce à quoi, ils prétendent... Il n'y a bien qu'eux... c'est étrange comme c'est toujours à ceux qui commencent qu'est imposé ce genre de sentence. 
La vidéo n'est pas d’une excellente qualité, on ne distingue pas très bien les visages. Ce qui est un comble au regard de la surabondance des équipements qu'affiche l'émission, au point même de surprendre les habitués de la scène... J'ai cependant eu la sensation que Sonia Lacen, pour ne parler que d'elle, était épuisée ou n'était pas dans... l'exercice... 
Préparer un tour de chant, doit être un gros travail, et il faut être amène d'assumer... certes, mais c'est en général un travail de mise au point, de ses chansons, et on ne fait que ça...
Voilà mon sentiment qui, certainement et je le souhaite, ne plaira pas à tout le monde. Sachez, que c'est avant tout, une inquiétude.
En attendant, même si pour cette soirée la tâche de Sonia Lacen me paraît... difficile, j'aime à penser qu'une fois encore elle accédera à ce qui la rend si émouvante, à ce qui tout à coup nous empoigne à l'intérieur et, qu'elle donnera à ce titre ce qu'il n'a pas, me faisant alors changer d'avis et renier ce que j'ai écrit plus haut. 
Puissent-ils, tous, faire en sorte que par leur engagement, cette émission ne sombre pas dans la télé-réalité, telle qu'elle nous est habituellement servie sur cette chaîne, pour cause d'un excès de tout, sauf de l'essentiel : l'émotion !
S'il te plait, Sonia, pour trois minutes seulement, suspend le temps !

vendredi 20 avril 2012

Ce qui fait la différence. (À Sonia...)

C'est fou ce qu'il se passe la veille d'un évènement qui compte... 
Toutes sensations exacerbées, cette tension, ce sentiment de fébrilité. À l'envie d'y être enfin, d'en découdre, se mêle le doute et l'angoisse de l'imprévu... Trop souvent, on s'inflige soi-même un surplus de pression, et si..., on intellectualise, on perd sa vérité.
Le travail lorsqu'il n'est que la conséquence de l'envie est forcément bien fait. Il produira son effet le moment voulu. Seul ce miraculeux don, cette grâce de faire naître l'émotion, cette distinction singulière, ni ne se contrôle, ni ne se travaille. On ne peut que s'y abandonner. Se laisser aller, à n'être plus que physiologiquement soi, à n'être plus que ce dont on est envahi... 
Alors la magie opère, le charme caresse ou foudroie, chaque souffle est retenu... le temps même s'en trouve suspendu ! Transcendé, on inspire... on ouvre grand les bras, et pour tous, l'essentiel prend sens !

jeudi 19 avril 2012

Énigmatique ballade

Retour de ballade, trois heures dans Paris, à sec comme à mon habitude, du coup à mon retour, les articulations grincent ! Mais ça ma rincé la tête, au propre comme au figuré, vu qu'il est tombé à deux reprises des gouttes comme des ampoules. Trois heures pendant lesquelles j'ai parlé sans discontinuer, à l'intérieur, s'entend... Parfois je me saoule, ça n’arrête jamais ! 
Durant ce genre de ballade seuls mes pieds raisonnent... La-haut c'est un autre monde, un hall de gare un jour de départ, un monde fou. Cependant j'ai quand même remarqué une chose étrange. Cela fait plusieurs semaines que ça m'interpelle... les gens me disent bonjour ?! Il suffit que je me sois arrêté une fois dans tel ou tel endroit, passant devant avec mon air absent, le commerçant, les serveurs ou le patron me saluent d'un sourire ! Bon sang ! Je me regarde, rien ne semble avoir changé, tout semble normal, si tant est que cela puisse l'être... Je ne reconnais personne d'autre que moi, ni personne de connu. Qu'est-ce qui fait qu'ils gardent en tête ma tête ? Je me regarde à nouveau... parce que moi, je ne suis même pas fichu de me la rappeler. En voilà une énigme. Et je ne peux pas demander à quelqu'un que je connais, ce serait lui tendre un bâton pour qu'il me batte, me fiche en boîte !
Un cachet d'aspirine ne me ferait pas de mal.

Paradis perdus

Bon, aujourd'hui, revenons à mon mouton. Pas que je sois particulièrement intéressant, mais je reste le seul sujet que j'ai, presque, en permanence sous la main ! Je dis, presque, parce qu'il m'arrive des absences, le sommeil, mes siestes comateuses et parfois quelques verres (toujours du bon, il faut se soigner tout de même et jamais seul, c'est une règle)...
Inutile de revenir sur le fait que je n'arrive pas à retrouver une régularité à courir. C'est dans la tête et dans le temps, bien qu'aujourd'hui j'aurai dû... Je vais aller faire ma balade habituelle, voir quelle tête ont les gens dehors... me chauffer les jambes...
Je me sens incertain, comme le temps. Le passé ne me lâche pas... et puis après l'euphorie (il faut bien le dire) de ces derniers jours, je ne sais pas si j'appréhende ou pas de me trouver à nouveau avec moi ? Plus jeune, à l'époque où je faisais des conneries, enfin c'est ce qu'on me disait... On appelait ça "la descente", considérant qu'on ne pouvait que monter pour accéder à ces paradis artificiels ! Et qu'en bas se trouvait, forcément, l'enfer. Eh bien, cette "descente", était toujours redoutable, déprimante... Ce sont toujours les passages qui coûtent, n'est-ce pas ?
L'autre jour, je discutais avec un ami de retour du Japon... Il me disait à quel point les Japonais pouvaient picoler, les femmes autant que les hommes... Comment ne pas constater que c'est bien un point commun aux êtres humains, que de chercher à fuir l'ordinaire... Et cette propension fait l'affaire d'un bon paquet de vendeur de rêve...
Je ne juge pas, j'y trouve, moi aussi, mon compte, je constate. Accro au pinard, à la coke, à un dieu ou à l'orgueil, c'est pas ce qui nous distingue, mais plutôt ce qui nous... lisse.
En attendant, moi qui ai visité, plusieurs fois, le plus extraordinaire de ces paradis... parfois, je désespère, tant il est facile à perdre et difficile à trouver, et comme le manque, rend alors mon ordinaire amer...
Parfois, je me sens comme habillé pour sortir en enfer !

mercredi 18 avril 2012

Rien ! Sans les autres...

Puisque ici j'ai voulu que tout soit nécessairement franchise, même si parfois... souvent ! je la maquille, je la déguise. Merci à cette voix... à cette émotion... qui m'a touché au point qu'il m'a fallu le lui dire... puis, m'a éclairé, l'espace d'un instant... suffisant cependant, pour que vous passiez me lire et que, se faisant, certains, à leur tour touché, se soient mis à m'encourager, à me suivre, et même à m'écrire...
Qu'importe l'once de vanité inhérente à ce nouvel élan que vous m'insufflez, j'ai toujours senti avoir quelque chose à donner, mais que pour ce faire, je devais me mettre en quête de la confiance en soi et apprendre à la concilier avec ce scepticisme que j'ai, à propos de moi. 
Je sais, que seul, je n'y parviendrai pas ! Ce que l'on fait, ce que l'on exprime, n'a de sens que parce qu'il y a les autres.
Et je sais aussi, que certains conseils, valent d'être suivis :

lundi 16 avril 2012

Quand la grâce s'abat comme la foudre !

Cette nuit, je me suis souvenu de la beauté, de la grâce... 
Qu'elle prenne l'aspect d'un coup ou d'un acte, elle me met toujours dans un tel état ! Qu'on l'appelle ou la demande, accordée, il faudra toujours la rendre.
J'ai ce don, d'un coup de cœur la reconnaître ; le tempérament, d'infiniment m'y soumettre... et, si je la reçois, c'est par mille que je la renvoie.
La plus belle est forcément naturelle, parfois même, surnaturelle ! Qu'elle vous touche et tout devient éclatant.
Bien que l'on me reconnaisse une certaine élégance, souvent je peine, je manque d'aisance. Tentant chaque jour, d'atteindre ce jour de... j'admire celles et ceux qui, unissant élégance avec aisance, l'offre alors en partage, sous la forme d'une vive et lumineuse émotion.
Quand la grâce s'abat comme la foudre :
http://ibuzzyou.fr/the-voice-sonia-lacen-interprete-total-eclipse-of-the-heart-video.html
"Et la grâce, plus belle encore que la beauté" (Jean de la Fontaine - Adonis).

dimanche 15 avril 2012

Bavardages à propos d'une émission qui accroche

Il y a bien assez de mecs pour parler de "foot" ! Alors au diable ce sentiment de gène de passer, depuis peu, pour le (minable) chroniqueur d'une émission de télévision. Je ne me trahis pas, c'est l'essence même, de ce en quoi je crois qui m'a attiré, qui m'a donné l'envie de parler, pour une fois, d'autre chose que... de moi (quel drame) ! 
Adepte depuis quelques jours de ce drôle d'oiseau nommé Twitter (quelle aventure), je me suis essayé à cet art de la chronique nécessairement concise et spontanée au cours de cette Grande Messe qu'est devenu "The Voice". Sans compter les quelques échanges du même style avec de nouvelles amies... C'est la première fois que je regarde la télé avec mon ordinateur sur les genoux et mon Iphone en main... Sonia, soyez en certaine, vous avez de quelques mots et, soyons lucide, pour quelques jours, changé ma vie. Je, pardon, nous savions que vous ne nous envoleriez pas lors de cette soirée, mais il faut reconnaître que vous avez de sérieux concurrents, qui font, eux aussi, le spectacle.
Je ne reviendrai pas sur le déroulement de la soirée ; comme le dit à un moment Garou, il ne s'agit pas d'une compétition sportive avec une ligne d'arrivée... Il n'y a pas de "meilleur", il n'y a plus que des talents, qui, il faut bien le dire, dépendent plus du choix de la chanson que de leur interprétation. Du moins concernant le vote du public, je reconnais à leur coach la compétence d'un jugement plus objectif, plus professionnel. D'un autre côté, on peut comprendre que, si par souci d'équité, tous avaient interprété la même chanson, la soirée eut paru beaucoup plus longue... Particulièrement si la chanson en question avait été "Né quelque part" ou "I don't know"... voilà c'est dit, je n'ai rien contre ces deux chansons mais, bon... "Someone like you" n'est peut-être pas une meilleur chanson, techniquement parlant, mais quand même... Pas assez compétent cependant, je ne m'étendrai pas plus...
Ce sont les règles du jeu et, comme annoncé précédemment, tous sont déjà gagnants. À eux de savoir surfer la vague qui se présente...
Il ne me vient pas de jolis mots au regard des prestations d'hier, sincèrement tous ont été magnifiques. Maureen et surtout Pia, me fascinent par leur personnalité, leur singularité, leur sens artistique. Al.Hy ! Je n'ai pas d'autres mots que ceux que j'ai eus, hier à chaud : une extraterrestre, le choc d'une comète sur la Terre !
Pour ne pas citer que celles-ci, il y eut aussi, lors des émissions précédentes, la sensibilité très intelligente de Louise, la générosité d'Almaya. Que des femmes !? Certes, je ne succombe pas aux charmes des hommes qui concourent, sinon peut-être, à l'humilité de Jhony MaAlouf (incroyable orthographe, avec ma dyslexie résiduelle, j'ai dû m'y reprendre à cinq fois), à la gentillesse et surprenante voix d'Atef et, à la belle leçon de vie que nous donne Vigon.
Voilà, pour finir, hier soir j'ai entendu et vu de beaux artistes, mais à part le souffle de la comète Al.Hy, mon cœur ne s'est pas arrêté, mon âme ne s'est pas figée, je suis resté incarné, des ailes ne me sont pas poussées... comme quand Sonia enchante ! Me bouleverse.
Et moi, c'est ce que j'attends avant tout ! Parce qu'être bouleversé... me rend meilleur !  

samedi 14 avril 2012

La messe de ce soir...

Ce matin, pas beaucoup de temps pour penser à dire, ici. Les embrouilles au travail s'accumulent et je passe mon temps à régler des problèmes qui ne me concernent pas... Habituellement je trouve toujours le temps de passer, pour laisser mes mots s'échapper et les laisser m'emporter... 
Idéalement, les choses qui m'ennuient, je les évite ! Mais, voilà, il y en a encore certaines auxquelles je ne peux me soustraire... J'ai donc, pour celles-ci, développé un sens de l'organisation quasi infaillible ! Il ne s'agit pas de maniaqueries matérielles quelconques, d'une hiérarchisation précise des tâches ou de je ne sais quel autre artifice pour vous rendre plus efficace, non, tout se passe dans la tête. Avide de mon temps, j'intègre sans peine toutes les données utiles, prends du recul pour avoir une vue d'ensemble puis, automatise les actes et contracte chaque étape. C'est en général efficace !
Alors qu'avec ce qui me passionne, ce qui m'exalte, je suis d'un brouillon. Tellement désordonné, que plus souvent qu'à mon tour, je m'y perds. Je dois me laisser aller, à peine j'y pense et ça n'a plus de sens. Tout y semble être imprévisible, accidentel. Ça se produit, voilà tout.  
Avez-vous remarqué que lorsque l'on cherche quelque chose on ne le trouve jamais ? Savez-vous comment fut découverte la pénicilline, ainsi qu'un tas d'autres choses, aujourd'hui essentielles ? Je citerai Baudelaire, de tête, "... la plus scientifique des facultés de l'homme, c'est l'imagination".
Ce soir, je ne sors pas (en fait je ne sors jamais le samedi soir...), et puis il y a la Messe, certes il n'y a pas beaucoup d'enjeu au regard de ma préférence, mais c'est histoire d'évaluer la concurrence, beaucoup ont du talent. Cependant on ne m'y reprendra plus, je n'aime pas ce manque de liberté, ce genre de dépendance. 
Ah ! Il y en a une autre, Messe, que je ne manque jamais, c'est à la radio, préférable à la télévision parce qu'elle vous laisse un espace pour réfléchir, imaginer... Le samedi midi, "Sur les épaules de Darwin" de Jean Claude Ameisen, une heure de poésie scientifique, magnifique ! En fait, je la podcast pour me la passer la nuit ou quand j'ai envie...    

vendredi 13 avril 2012

Échange d'émotions avec Sonia Lacen

Hier, je me suis réveillé avec la conscience aiguë que cette journée se passerait plutôt à faire des rhizomes que des feuilles... Tout juste capable de lire... et bien, soit ! 
Je fais le tour de mes messages, de mon blog... Depuis cet article où j'évoque cet extraordinaire pouvoir émotionnel que possède Sonia Lacen, je constate une sensible augmentation du nombre de visiteurs. J'écoute un peu de musique, puis tombe sur la dernière reprise de cette artiste : "Hôtel California" presque a cappella ! Même magie, même intensité... même plaisir de l'interprète... Je décide tout à coup de lui écrire, de lui dire mon émotion lorsqu'elle chante.  Il le faut ! J'aimerais qu'on le fasse pour moi.
J'ai, vis-à-vis des "réseaux sociaux" une... relative réserve. Je ne cherche pas à me cacher, je n'ai pas honte de mes opinions et encore moins de mes sentiments, mais je crains toujours d'être mal compris, d'être obligé de m'expliquer... et je déteste ça. Bref, pour laisser un message à Sonia, il faut me lancer. F.B., Twitter... Je crée mes comptes et constate que les mots y sont comptés ! Exprimer l'émotion par des mots avec concision, c'est pour moi un objectif... pas encore atteint ! 
Quel raz-de-marée ! Tous ces messages m'affolent. Je laisse donc le mien parmi tous ces autres. Un tel geste n'est jamais tout à fait altruiste, ce serait mentir de ne pas admettre qu'au fond de moi il n'y ait pas, l'espoir qu'il soit lu et même... apprécié... Ce n'est pas mon habitude d'agir ainsi, mais comme pour mon article précédent, quelque chose de fort m'y a poussé.
Une fois fait, je réfléchis à cette impression que j'ai eue en découvrant le déferlement de messages auxquels elle est confrontée depuis quelques semaines... Ce doit déjà être difficile de gérer, émotionnellement, tous ces encouragements. Et que dire du reste ! Je constate que déjà, certains se révèlent, incapables de faire autre chose que de remuer... ce qu'ils sont ! Inutile de leur donner ici plus de crédits.
La journée se passe comme je l'avais pressentie, dans une lente et ouateuse mélancolie, de celle que l'on a appris à accepter parce qu'elles sont propices à la créativité, au centrage... jusqu’à ce que mon téléphone m'avertisse qu'un message est arrivé. En fait, il s'agit d'un "tweet" ! De deux "tweets" ! Je lis...
Vous est-il déjà arrivé de prendre un coup dans l'estomac, alors que vous ne vous y attendiez pas ? Un de ces coups qui, bien qu'indolore, vous coupe le souffle, vous met à genoux ?
Je dépose quelques mots parmi des milliers d'autres... et plus qu'être lus, ils touchent ! La réponse est d'une telle spontanéité, d'une telle humilité, qu'elle m'ébranle... je vacille et... j'aime ça !
Sans compter l'effet "kiss cool", dans les heures qui suivirent, mon blog s'est enflammé. Plutôt intimiste, voir anecdotique... d'une dizaine de connexions journalières en moyenne, il saute à une centaine en quelques heures... Quelque part, ça fait peur ! Je repense à mes réflexions de tout à l'heure. Quel courage il doit falloir pour garder en équilibre, fragilité, créativité, spontanéité et résistance...
D'un simple message, je lui ai envoyé un peu de ma lumière, elle, en retour, m’éblouit tel un soleil naissant. 

mercredi 11 avril 2012

Synchronicité.

Aujourd'hui, j'avais promis à J. de l'emmener chez ma coiffeuse. Elle m'avait annoncée vouloir, un "carré plongeant" !... Bon sang ! De ou avait-elle bien pu sortir cette idée-là ? Décidément, il y a autour de nous, d'étranges coïncidences. Arrivé chez elle, ce sera en fait partie remise, un incident, sans gravité, nous y obligeant. Nous en profitons pour déjeuner tous ensemble, enfin ceux présent. 
Au cours du repas il m'est tout à coup demandé si j'ai des nouvelles, d'elle...!? 
Estomaqué, je réponds par la négative sans vouloir, non, sans pouvoir m'étaler. Toutes alors, semblèrent étonnées... 
Comment ne pas voir là, une fois de plus, un bel exemple de synchronicité ? Le mirage d'un désir ! tentais-je de me raisonner, sachant inconsciemment ne jamais y parvenir. Ma passion pour la métaphysique me jouerait-elle de vilains tours ?
Toutes ces choses que l'on sait sans en avoir conscience sont fascinantes. Toutes ne s'expliquent pas. Quoi qu'il en soit, chaque fois que je m'acharne à raisonner mon instinct, je suis violemment remis à ma place. Comme-ci l'univers me rappelait mon insignifiance. Reconnaître la confusion est un début, s'en extirper, un chemin.  

Anecdote d'humeur /-(

Ce pharmacien, l'autre jour, à qui je demandais je ne sais plus quel gel anti-inflammatoire, me répondit avec une extrême sévérité, je ne sais plus quelle banalité. Cela me mis hors de moi. Je suis parti laissant sur son comptoir tous ce que je m'apprêtais à acheter. 
De toutes les attitudes humaines, le sévère, m'est d'un pénible !

mardi 10 avril 2012

Happé par le néant

Éclair de lucidité, soudaine et furtive clairvoyance ? Parfois je suis sidéré de constater à quel point je peux être happé par le... néant. Comme plongé dans un état ou je suis démuni de toute alacrité, tant physique que mentale, sans pour autant être déprimé. 
Ce matin, je me suis levé, me suis préparé un thé, j'ai consulté la météo pour justifier mon envie de ne pas bouger. Après avoir envoyé un, deux textos, j'ai pris mon petit-déjeuner, puis je me suis installé pour lire quelques pages de mon livre de chevet, de ma bible..
Tout à coup, poussé par cette envie qui me différencie d'avec le végétal, je suis allé... bref ! 
... Je laisse le temps couler, je me désunis, jusqu'à me dissoudre, jusqu'à ne plus être. Je ne suis plus qu'une somme approximative de quelques réflexions plus confuses et furtives, qu'organisées et profondes et, d'une très légère (à mon sens) odeur musquée, sans doute consécutive au fait de ne m'être pas encore lavé.
Je pourrais, je devrais même prendre peur de cet état, et bien pas du tout, je me contente de me lever pour me refaire du thé, attendant en toute inconscience et sans aucune impatience, de tranquillement me réincarner. 
Écrivant cela, je me dis que je dois être un disciple du Bouddha, mais, à mon insu ! Ou peut-être est-ce dû à cette sensation d'avoir accumulé tant de fatigue, que ne sachant plus où la placer, je finis expulsé ?
Il faut que j'y retourne, c'est à cause du thé ! Heureusement que ces impératifs qui réglementent le corps me rappellent régulièrement à l'ordre...
J'en profiterai pour aller me laver et me préparer quelque chose à déjeuner. Mince ! Déjà !?

lundi 9 avril 2012

The Voice ou rencontre avec Sonia Lacen...

Je ne pouvais pas ne pas le faire. Bien que peu coutumier à ce genre d'errances, il y a quelques semaines je me suis laissé aller à regarder un genre d'émission que pourtant j'exècre, tant elles me paraissent grossièrement arrangées. 
Depuis, je n'en ai pas manqué une ! 
Et pourtant elle, comme toutes les précédentes, ne manque pas de fausseté, d'un aspect bling-bling, et surtout de cette significative âpreté aux gains qui caractérise les chaînes d'aujourd'hui... Le principe de départ était intéressant, on pouvait croire qu'ainsi les chances étaient égales. Mais nous savons tous qu'il n'en ait rien...
Parmi les présélectionnés, les réels amateurs (et quelques prétentieux) furent assez rapidement éliminés, aux profits de semi-professionnels anonymes et aussi, il faut bien le reconnaître, de quelques illuminés ; et ce n'était pas volé. En fait, de vrais passionnés, qui bien que n'ayant pas (encore) percés, s'accrochent, persévèrent... parce qu'ils aiment plus que tout ce qu'ils font, parce qu'ils font ce qu'ils sont.
Force est de constater que tous sont de vrais artistes, du moins dans l'âme, et que beaucoup déjà ont une belle maîtrise de leur art. 
Ceux, censés les sélectionner au cours de l'émission, en sont aussi, de vrais, artistes. Et, tout porte à croire que le contact avec ces acharnés, ces galériens, les ait rendus humbles, presque fragiles, leur faisant oublier tout à coup un ego surdimensionné (certainement nécessaire dans leur métier), jusqu'à parfois même être renversés, être emportés, si fortement qu'ils se lâchent et nous touchent à leur tour...
La vraie vedette de ce show, c'est finalement l’Émotion. Et je dois reconnaître qu'on est servi ! 
Après quatre émissions, les concourants restants sont, pour la plupart, magnifiques et on se demande comment ils ont pu être ignorés jusqu'à maintenant. 
J'avoue être fan de certains, certaines plus précisément... Mais il y en a une qui m'émeut tout particulièrement. Qu'il y ait dans son attitude un peu de jeu, j'en conviens, mais ce qu'elle joue est bien plus fort qu'elle et surtout, s'accorde avec ce qu'elle possède tout au fond d'elle. J'ai cherché sur le net,  ce qu'elle avait fait avant. Elle n'en est pas à son premier essai... mais qu'a-t-elle bien pu vivre ? Que lui est-il arrivé, pour qu'elle devienne ainsi ? Quelles sont ses fractures ? Impossible de le savoir, je ne peux qu'imaginer de pénibles moments, de douloureux échecs... De ceux qui, s'ils ne vous tuent pas, vous font, grandir
Tout en elle exprime l'émotion, son physique, sa façon de bouger et de sourire, son art, elle est harmonieusement excessive, elle irradie, vous tire des larmes... Bien sûr, elle est en représentation et tout cela n'est peut-être que du jeu...Mais quand elle entre en scène, elle vous saisit, vous envahit et vous emporte. À peine commence-t-elle que tous cœurs sautent un temps, oublient un battement.
Comment, moi qui ne suis habité que par une seule quête, celle de réussir à exprimer avec mes mots ces émotions qui m'envahissent en permanence, comment ne pas être fasciné par ce pouvoir qu'elle a ? J'avoue n'avoir, presque jamais... ressenti chez un autre une telle puissance émotive. Rencontrer, Sonia Lacen, serait sans aucun doute une expérience exceptionnelle. Quelle étonnante âme elle doit être. Mais, je craindrais de tomber amoureux, étant un indéfectible romantique...
Comment est-elle dans la vie ? Certainement assez proche de ce qu'elle exhibe sur scène, à ce niveau, il me semble impossible que cela ne puisse être que du jeu... il ne peut s'agir que de sincérité, l'émotion ne se feint pas à ce point ! 
Quoi qu'il en soit, je suis plus que jamais convaincu que l'amour reste le plus grand pourvoyeur d'émotion, et le plus puissant des pouvoirs, sur les autres et sur soi.
Puisse Sonia, trouver musique et texte à sa mesure ; j'ai bien des idées, mais je suis persuadé qu'elle saura trouver elle-même...        

samedi 7 avril 2012

Etat d'âme d'un soir

Hier soir, dîner chez des amis. Un très grand appartement juste en face de l'église du Val de grâce. Soirée fort sympathique et décontractée. Un peu avant minuit j'ai pris le chemin du retour, en ayant décidé de rentrer à pied. Luxembourg, la Sorbonne (même pas... trop mal...) puis le boulevard Saint Germain jusque la Seine. En traversant par le Pont de Sully, je me suis arrêté pour regarder vers l'ouest. La rambarde n'est pas si haute. L'eau sombre paraît vivante, attirante même... y sauter, si facile. 
À cet endroit elle fait bien une centaine de mètres de large et de chaque côté, les berges sont de hauts mûrs abrupts empêchant tout échappatoires... Saisi par le froid de l'eau, nager jusqu'à eux doit déjà être un véritable exploit... Quelle drôle d'idée ! Il faut reconnaître que sauter dans l'eau est un geste plus facile que d'appuyer sur une gâchette ou que de chasser un tabouret de dessous ses pieds...
En revanche l'instant suivant dure plus longtemps ! Le vif et brutal contact avec l'eau doit faire l'effet d'un électrochoc, et donner alors pleinement conscience de la nature irrémédiable du piège dans lequel on s'est jeté ou,devrais-je peut- être dire, précipité.
C'est en effet à ce moment précis que l'on constate, réellement, du bon sens ou non, d'un tel geste. Accepter calmement de sombrer ou, paniquer, lutter, se débattre ?
Sauter d'un pont dans l'eau est finalement plus courageux que d'appuyer sur une gâchette, ou que de chasser des pieds un tabouret, parce que pendant les longues minutes qui suivent, on se fait face sans pouvoir se fuir !
Après cette réflexion penché au dessus d'une eau me semblant de plus en plus inacueillante, j'imagine que je me débattrais comme un forcené. Inutile donc de sauter !

Sans compter, que là juste devant moi, une seule étoile brille, une planète plus exactement, Vénus veille... peut-être sur moi ?
Arrivé sur la rive droite sans m'être mouillé, j'emprunte un vélo (un vélib, bien entendu) remonte le boulevard Henri IV (m'aperçois au cours des deux premiers mètres que j'ai quand même un petit coup dans le nez), traverse sans peur la place de la Bastille, enfile (en tout bien tout honneur) la rue du Faubourg Saint Antoine puis les rues Crozatier et de Charenton, jusque chez moi. Me déshabille dans le noir et me couche plein d'espoirs. Pour me lever, à peine quatre heures plus tard, contraint et épuisé.

"Si un homme manque de reconnaître sa véritable nature, le véritable objet de son amour, la confusion est grande et irrémédiable." (Platon)

vendredi 6 avril 2012

"Kale" nature !

Pas forcément semé à la bonne saison, avec en plus des températures allant jusqu'à moins vingt degrés Celsius au cours de ce début d'année...
Contre toute attente, certains ont survécu. Quelle nature !
Qu'en penser ? 
Repiqués, arrosés, choyés... Sachant cependant qu'attention et amour ne suffisent pas toujours...
Enfin, on verra bien si cela donne un jour.

Ce silence... habité !

Deux jours passés à écouter le silence. Plus exactement à ne plus entendre ce brouhaha permanent de la ville, de la rue, du travail, de l'immeuble dans lequel je vis. 
Réveillé par le roucoulement d'un couple de colombes, j'attends en m'étirant, que sonne l’Angélus pour me lever. Tout au long de la journée l'église du village égrainera les heures pour nous rappeler que le temps passe.
Tout autour, en permanence, le calme de la vie quand elle se contente de chuchoter... Les chants d'oiseaux, le craillement de quelques corneilles, le caquètement des poules de la ferme voisine et, surtout en ce début de printemps, le bourdonnement des insectes.
Quel calme reposant ! 
Parfois un marteau cogne quelques clous, une scie prépare un peu de bois. Un chien abois... 
Voilà tout ! 
À vingt-deux heures les quelques lampadaires du bourg s'éteignent, et si le ciel est clair, la féerie des planètes et des étoiles commence. Je promène le chien un quart d'heure. La nuit encore fraîche à cette saison, donne à l'air une limpidité extraordinaire et, exacerbe les odeurs, ça sent bon le feu de bois.
C'est toujours difficile de ne pas confondre cette chouette, toute proche, qui ulule, avec ce renard qui glapit dans le lointain... Ma seule réflexion n'est qu'à ce présent. Tout ici fait que l'on ne vit que l'instant immédiat.
Avant de me coucher, j'entrouvre la fenêtre pour profiter de ce silence... habité !

lundi 2 avril 2012

Mon seul sujet.

Je ne suis vrai que quand je parle de moi. Et encore, même avec mes sensations, il m'arrive de tricher.
Ce matin, bien que voulant allez courir j'y ai renoncé. Réveillé, je suis resté allongé, à réfléchir. Avec le sentiment d'être complètement inadapté à tout, que rien ne semble fait pour moi. N'ayant aucun don, aucun talent, aucun vice ni aucune vertu, étant en fait, inutilisable ! Même lorsque je sais où je veux en venir, je finis par m'égarer ; je suis confus avec, par moments, de brèves hallucinations que j'ai le culot de prendre pour de la clairvoyance. Tout ce à quoi je crois, ne me semble être qu'illusion, parfois je me demande si, pire encore, je ne me mens pas à moi-même ?
Étrangement, je n'en sors pas si démonté que ça. Je ne regrette même pas de ne pas être allé courir. J'avais sans doute besoin de cela !? 
J'ai déjeuné, puis sans même me laver me suis mis à lire... Depuis quelques semaines, je ne le faisais plus, occupé à un passe-temps, aussi stupide qu'abrutissant... quelle misère, quelle perte de temps.
Bon ! Il est tant de se bouger, L., qui a eu son permis, nous conduit à la campagne. Habituellement, c'est toujours moi le chauffeur. Alors que j'adore être conduit. Tout ce temps à ne rien faire, sinon rêvasser... et surtout, sans scrupules ! Et cette sensation, à la fois physique et spirituelle, de se sentir emporté... Je ne dors jamais pendant ces rares trajets où je ne suis que passager, je profite, je voyage, dans plusieurs dimensions, dans bien des mondes.  

dimanche 1 avril 2012

Progrès

N'approche la vérité que ce qui émane de l'émotion ou du cynisme. (Cioran)
Cette citation aurait fait un excellent sous-titre à mon Blog. Si elle n'était suivie par cette seconde phrase :
Pour éviter le fatras, il n'est rien de tel qu'une pointe d'émotion dans le cynisme.
Au vu du fatras ici présent, il est clair que je confonds encore cynisme et naïveté. Cependant rien n'est perdu, l'excès de naïveté mène irrémédiablement au cynisme et à la concision. On n'a jamais vu un cynique être prolixe.
Je m'améliore, cela va sans dire.