(journal de mes sensations)

mardi 3 juillet 2012

Impromptue...

Un sms me sort de la torpeur dans laquelle je m'abandonne. L., me demande si je veux bien qu'elle passe prendre un thé vers 18h30...
Il est 17h00, je suis encore couché, il faut : que je passe un coup dans les sanitaires, que je fasse la poussière, que je passe un coup d'aspirateur, que j'aère... En une demi-heure. Ça peut le faire... Mais en raison de l'énergie dépensée, il faudra aussi que je prenne une douche. Sans compter qu'il faudra écrire ça, et passer chez le boulanger acheter de ces petits flans Portugais, des Pateis de Nata, un délice !
Je n'ose même pas imaginer si c'était... elle, qui m'envoyait tout à coup un message de ce genre... Il faudrait que je fasse la même chose, plus toute une mise en scène, non pas pour mentir ou en faire trop, mais pour qu'en un coup d'œil, elle puisse comprendre qu'elle a toujours était là... 
La difficulté serait de, comment perdre cinq à six kilos en une heure ou une journée ? À part se couper un bras... mais c'est impossible, j'en ai besoin pour enlacer (au cas où) ! Est-ce qu'un rein, un poumon, la rate et une partie du foie, feraient le poids ? Et ses traits tous défaits, comment les tirer sans trop faire ressortir le nez ? Soyons pratique, j'ai du film alimentaire, je pourrai m'en entourer l'abdomen en serrant bien fort, ça m'obligerait à me tenir droit, certes, un peu raide mais gonflerait avantageusement le buste... Et puis, non ! Ce n'est pas ce qui est important, et je ne suis pas si mal que ça, sans lunettes... Le tout étant de m'en persuader, la beauté, la vraie, émane de l'intérieur ! Et je sais que spontanément, sortirait, trois quatre mots aussi simples, aussi beaux, pastels et parfumés, qu'une brassée de pois de senteurs ; trois quatre compliments qui atteignent et illuminent les abysses les plus sombres du cœur... Alors, concernant l'aspect, j'aurai le temps, après...
Bon, ce qui faisait figure d'un nid de renard commence à ressembler à un petit appartement accueillant... Même moi, je sens bon, et je me sens meilleur d'avoir écrit ces mots plus haut... allons faire les courses. 
Ce n'est pas souvent que L. me rend visite et que nous pouvons discuter d'elle. La rassurer, lui donner confiance en elle...




1 commentaire:

  1. Tu viens de me faire penser à quelques petites occasions où un jeune homme s'invitait à l'improviste. C'est fou comme on réalise tout ce qu'il faut faire, dans l'appart et sur notre corps, en peu de temps. Adrénaline !

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