(journal de mes sensations)

lundi 9 juillet 2012

Enfin, un matin...

Cette nuit, j'ai bien pensé que ça allait recommencer ! À deux heures et demie, je n'avais toujours pas sombré alors que je m'étais couché tôt. Mais, ce matin j'ouvre les yeux à sept heures vingt, rien à déplorer, je me sens reposé, seul cette tension habituelle, ma jeunesse non encore consommée, ma salutation à cette féminité qui habite mes pensées... Je m'étire, bon sang, quel plaisir de sentir tous ces noeuds un peu relâchés.
Ce matin je n'ai pas vraiment le temps de penser à folâtrer, je dois retrouver J. à la Gare de Lyon, qui part gagner quelques centimètres, un peu de couleur et quelques amis, durant les trois semaines à suivre. 
Hier, le retour à pris un peu plus de temps que prévu, il a fallu passer par Reims, récupérer I., puis en arrivant sur Paris, encore une circulation incroyable. Pendant combien de temps vont donc durer ces départs ? Bref, je ne suis arrivé qu'en fin de soirée et je n'ai eu le courage de rien, hormis celui de rêver tout éveiller. 
Après quelques jours agités comme ces deux derniers, je ne récupère mon chez moi que le lendemain, de plus en plus celui-ci devient un havre, trop nécessaire à mon équilibre. Il faut que je me méfie de ce penchant, à être trop seul, on fini par ne plus supporter qu'être seul, sans cependant, pouvoir complètement se priver des autres... On va alors vers eux par intérêt et on en sors forcément déçu ! Comment ne pas l'être quand on cherche en cet autre ce qu'il faut découvrir en soi ? Nous sommes avant tout des animaux de meute, on peut vivre un peu à l'écart, mais il ne faut pas trop s'éloigner, perdre la conscience de l'autre.
Ce matin, comme tous les matins, j'aurais aimé poser un baiser sur ses lèvres endormies... ce premier geste exprimé au réveil, pour accompagner le souhait d'une belle et lumineuse journée, à celle ou celui qu'on aime... 

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