(journal de mes sensations)

samedi 21 mai 2011

Rancœur...

Je sens sous mes doigts une amertume larvée, l'exprimer serait inutile, une bouteille dans une mer agitée. 
Je ne peux, sans que je sache pourquoi, m'empêcher de ressentir de la honte quant à l'attitude qu'ont parfois les autres à mon encontre. Est-ce pour avoir, malgré tous les signes... tant cru en eux ? Définitivement, m'isoler plus encore, me semble être la seule échappatoire respectable... 
Faire de mes rives, de vertigineuses falaises, devenir abject et cynique, inhospitalier ! Et pourquoi pas, s'il le faut, m'inventer la haine et la semer tout autour. 
Ne garder, peut-être, qu'une petite porte, un espace pur, pour l'innocence... 
Il faut croire que l'espoir ne peut-être totalement arraché par quelques tempêtes silencieuses, aussi odieuses soit-elles.
Mais qu'importe, que ce soit la rancœur plutôt que l'espoir qui subsiste, il est temps de songer à mettre des points seuls, d'interrogations, d'exclamations ou finaux ?! Facile à dire, j'ai un amour philosophique pour les points de suspensions...
ils sont d'un éloquent silence...

Ils me permettent aujourd'hui de ne rien dire sur cette étonnante sensation d'une situation déjà vécue en hivers, l'année dernière...

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