(journal de mes sensations)

mardi 3 juillet 2012

Anachronisme

Je viens de relire mon précédent texte et constate que je m’affranchis, sans vergogne, de cette réserve polie voir timide que j'ai. Et, c'est sans scrupules que je réclame que l'on m’envoie de beaux compliments, presque admiratifs sinon totalement... Que de grands yeux ouverts me dévorent et ne me lâchent plus ; que des mains avides, se tendent pour me caresser, m'attraper et je n'ose imaginer quoi encore... et pourquoi pas, que le status de gourou me soit donné (avec en fin d'article mon numéro de compte pour vos généreux subsides).
Les manques, lorsqu'ils persistent au point de vous enivrer, vous feraient faire n'importe quoi... Assiégé, harcelé par cette armée d'opiniâtres qu'ils constituent, la bête que je suis fini par sortir de son trou ! Famélique, hagard... Presque... prête à tout ! 
Presque... voilà le problème ! Cette perpétuelle retenue... par élégance ! Cette réserve, même dans la révolte ; cette attitude trop chevaleresque et de nos jours, tellement anachronique. Il ne s'agit pas là d'éducation dont on peut se défaire avec quelques efforts, non, c'est là, ma nature profonde. Quelle misère ! 
Le pire, dussé-je forcer dans l'autre sens, acculé par le manque, affamé... cela semblera encore et toujours un jeu trop obligé ! Quelle déveine, tout de même !   

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