Mon thé doit avoir suffisamment infusé, je vais m'en servir une tasse...
Et puis cette idée... il faut que je trouve cette chanson, écrite en soixante-quinze, je crois... Un autre de ces indices que je sème à tout va...
Trouvée, mais comme ces montages photos envoyés sur YouTube, peuvent être ridicules : Señorita - Christophe,
Brando ne joue plus les marlous
J'n'ai pas revu Cat Balou
Rien n'a plus rien n'a plus vraiment le même goût
Viviane Leigh a les cheveux blancs
Elle regrette le noir et blanc
Pour autant pour autant qu'en emporte le vent
Wow Wow Wow
Señorita dépêche-toi
Et remet ta robe de taff'tas
Tous les plus grands airs d'opéra
Ont des relents de rumba
Señorita dépêche-toi
Je suis un peu plus vieux que toi
Je ne vais plus au cinéma
On a fermé l'Alhambra
Brando voudrait bien retenir
Un tramway nommé désir
Hollywood Hollywood ne veut pas mourir
Marylin aurait cinquante ans
James Dean n'est plus un géant
Rien n'est plus rien n'est plus vraiment comme avant
Wow Wow Wow
Señorita dépêche-toi
Je sens qu'il est bien tard déjà
Quand ma guitare a sous mes doigts
Les caprices d'une diva
Señorita dépêche-toi
J'espère que tu ne m'en veux pas
Mais les fins comme au cinéma
Tu sais ça n'existe pas
Brando n'est plus sur sa moto
Il se meurt dans un tango
Retenant retenant le dernier sanglot
Tous les indiens sont en VO
A l'ouest du Rio Bravo
Rien n'va plus rien n'va plus même chez les gringos
Wow Wow Wow
Señorita dépêche-toi
Et remet ta robe de taff'tas
Tous les plus grands airs d'opéra
Ont des relents de rumba
Señorita dépêche-toi
Je suis un peu plus vieux que toi
Je ne vais plus au cinéma
On a fermé l'Alhambra
Señorita dépêche-toi
J'ai oublié les camélias
Je n'ai pas le physique pour ça
Alors danse danse pour moi...
Tout jeune déjà, cette chanson m'emportait plus que beaucoup d'autre, j'étais sensible à cette musique, impatiente, mais aussi au texte. En la réécoutant je saisis que ce que je ressentais alors était presque de la prémonition... Un attrait pour une mélancolie frénétique, impatiente... un feu qui couve en moi, n'attendant qu'une étincelle, une goulée d'oxygène, pour m'incendier...
Ce midi, un déjeuner dans le quatorzième avec cet ami d'enfance. Je rentrerai à pied, bd. de Raspail, bd. St.Germain, parvis de Notre-Dame, le Marais où je prendrai un café et, achèterai mon thé à l'autre bout de la rue.
Sur les pas d'une... señorita... d'une étincelle...
Et alors ? Elle s'est montrée, votre feu-follet ? Je voudrais bien savoir moi.
RépondreSupprimerJ'aime bien Christophe, ces derniers albums surtout, pour celui que vous citez, je n'étais pas encore née (rires).
Vous m'enchantez, vous savez. Votre poésie, votre dérision, j'arrête vous allez croire des choses (rires encore).
N'arrêtez pas, vous.
Oui c'est une belle chanson. Une belle image aussi, savez-vous de qui elle est ?
RépondreSupprimerNon, une personne chère à mon coeur me l'avait montrée une fois... Et je suis un jour tombé dessus en visitant le blog "This isn't hapiness"...
SupprimerOn peut voir qu'une signature indique "Matador". Je n'en sais pas plus, désolé.