(journal de mes sensations)

samedi 7 juillet 2012

Chambre avec vue...

Hier soir, je suis arrivé épuisé, ma journée de travail plus une demie à conduire, une petite nuit et l'impasse sur la sieste... Les départs en vacances ! Les trajets pour rentrer du boulot, pour aller chercher J. et pour partir à la campagne, ont duré en totalité, plus de quatre heures ! 
Une coupe de champagne et la perspective d'une nuit dans ce calme, m'ont ragaillardi... J. voulait, avant de se coucher, regarder un film. Sur le programme, comme un bottin, elle choisit... Chambre avec vue !!! Le révérend Beebe, George et bien sûr, Cecil... Autant de coups de poing dans l'estomac et au cœur... Comment en sortir indemne ? Je réussis à faire bonne figure, et fus surpris de la maturité de J.
Ce matin, les coqs à cinq heures ; V., dans la foulée, furieuse après quelques chats fêtards ; le soleil qui envahissait la chambre ; les coqs à six heures... Du coup, J. et moi étions debout à sept heures ! Mais, reposés. Le temps de lui trouver un passe-temps, poétique, sur mon ordinateur, et à huit heures j'étais ailleurs... le soleil brillait... j'ouvrais les yeux... 
Cette campagne m’émerveille ! À chaque instant, elle se renouvelle et je ne cesse de faire de belles découvertes... 
À l'image de ce corps, de ce visage, particulièrement quand il me montrait son âme. Il y avait toujours un angle nouveau livrant une facette inconnue, et dont la découverte déclenchait une fulgurante explosion d’adrénaline... Je crois qu'à force de les contempler, comme j'aimais le faire, son visage aurait fini par faire de moi un poète et son corps, un peintre. Un cœur emballé plutôt qu'un cœur en apnée. 

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