Je pourrais, de tête,
dessiner la carte stellaire de sa peau.
Sur cette étendue blanche diaphane,
indiquer avec précision les points culminants,
l'unique forêt ambrée,
les voies sacrées et les passages secrets.
Placer, de mon doigt,
chacun de ses grains de beauté qui la constellent en une voie lactée,
les fleuves et les rivières que tracent ses veines et ses artères.
Je l'ai observée si scrupuleusement
que chaque nuit sans elle,
je me la représente comme on médite,
pour éviter les égarements d'esprit...
Ces nuits,
sans Lune à caresser, à explorer,
me laissent sur le corps comme le poids d'un arbre mort,
à la fois stigmate prismatique de mes envies nocturnes
et, démonstrative vénération matinale et durable
pour son ardent sex-appeal.
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