(journal de mes sensations)

dimanche 8 juillet 2012

Parfois, c'est comme ça...

Cinq, peut-être six orages durant la nuit ! À coup sûr, je suis sur toutes les photos ! Je n'ai fermé l'oeil que vers six heures, enfin c'est la dernière fois que j'ai vu l'heure... Ce genre de nuit me pendait au nez, en effet, sans que je sache pourquoi, depuis hier, je suis une pile. J'ai pourtant couru le matin et, en raison d'une promesse, je suis allé patauger dans un parc aquatique, de dix-sept heures à dix-neuf heures... Je déteste cela ! Mais j'espérais qu'au moins cela contribuerait à me calmer... 
Tous ces gamins qui crient et chahutent et, sans doute, pissent dans l'eau... Certains parents qui, à coup sûr, ne font pas mieux... Quant à ces autres, qui portent sur eux un aspect hygiénique douteux, voir, qui camouflent quelques maladies de peau répugnantes... Bref, le plus important, dans cette situation, c'est de ne surtout pas boire la tasse, de ne pas ouvrir les yeux sous l'eau et de prier pour que le reste soit toujours étanche... Et ce chlore, y en a-t-il suffisamment ou trop ? Déjà que je n'aime pas trop les plages, à cause de cette pellicule d'huile qui flotte sur l'eau... 
Seule compensation, ces jets de massages disséminés un peu partout le long des rivières artificielles, qui m'ont permis de décoller un peu ces poignées d'amour, délaissées...
Nous sommes donc rentrés pour dîner, J. épuisé, et moi avec de l'eau dans les oreilles, qui bien qu'ayant tout tenté... s'avérait impossible à faire sortir. Détail sans importance qui donnait à toutes les conversations la sensation que j'étais enfermé dans un caisson de décompression.
La soirée s'éternisait... j'ai réussi à me prendre le chou avec ma mère, qu'est-ce qu'elle peut m'exaspérer parfois... Je n'avais en tête qu'une idée, écrire quelques lignes et me coucher, quelque peu réconforté par le fait que j'avais des choses à dire et que j'allais dormir comme un bébé. 
Que nenni ! Je ne fis, ni l'un, ni l'autre... Quelle nuit ! 
J., inquiète... vint me retrouver. Elle finit pas s'endormir, rassurée, mais J. c'est surtout dans son sommeil qu'elle exprime son agitation ! Et moi qui suis plutôt habitué à dormir seul avec mon polochon, depuis plus d'un an... Qu'est-ce que j'ai pris... 
Huit heures quarante-quatre, trop tard pour aller courir, en plus je me suis engagé sur quelques bricoles... 
On ne fait pas toujours ce que l'on veut, ça ne se passe pas toujours comme on le voudrait ! Si en plus on est fatigué, je dirai que les ingrédients sont là pour que ça pète... Alors, je vais faire en sorte de prendre sur moi, ces deux jours sont, avant tout, pour le plaisir de J., qui n'est pour rien concernant mon état.

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