(journal de mes sensations)

vendredi 20 juillet 2012

Étonnement...

À ma grande surprise, plus que ma volonté, ce sont les visites qui définissent les contours de cette île, de ce jardin intime que j'ouvre à tous ceux qui s'en donnent la peine... Comment ne pas être touché, par ces messages laissés au gré de leurs promenades ? Moi, je passe et les ramasse, toujours avec le même étonnement... même s'il est vrai, qu'à chaque billet ouvert, c'est un autre que j'espère...
Si j'écris ici aujourd'hui, j'ai bien peur que ce ne soit que par devoir... Pour reprendre à mon compte ces mots de Gide : "Rien pu écrire de tout le jour, par totale absence de pente." Moi aussi, il me faut une pente, aussi douce soit-elle, pour que je m’écrive...  

1 commentaire:

  1. Il faut armer sa main contre son devenir.
    Il faut des pentes comme des morts lentes.
    Il faut aussi chatoyer les mots.
    Il faut de quoi changer les maux.
    En un soupir qui nous respire.

    Bien @ vous.

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