(journal de mes sensations)

vendredi 25 février 2011

Cet infini désir de rosée

Avec elle, c'est le corps qui m'ordonne, il me faut la prendre, l'enlacer, la toucher, l'embrasser. Puis, la regarder, je la regarde comme on scrute le ciel étoilé d'une nuit d'été, comme on se perd en mer, comme si, rien d'autre n'existait. Les paroles viennent plus tard, toujours hésitantes, maladroites, parce que ma bouche n'est pas faite pour parler quand elle est à porté de mes bras. 
Nous nous nourrissons l'un de l'autre, et, l'un et l'autre, de sentiments, d'émotions, de nourritures terrestres...
Si je vacille, c'est ce désir d'elle, qui m'anéantit, me dévore, creusant à l'intérieur un gouffre sans fin, un abîme vertigineux ! Comment pouvais-je deviner que le désir d'elle, c'est infini ? Obsession de saisir ses hanches puis ses fesses à mains pleines ; de sa peau sous la mienne. Succomber sans fin à la volupté de sa vulve généreuse comme un bulbe... Enivré de sa rosée de cyprine, de ses soupirs, tomber de sommeil tout contre elle, tenant ses trésors comme miens. Le corps, vivant, insatiable d'envie, de désir, de ses saveurs subtiles... mais l'âme apaisée.
C'est après, bien plus tard, que les mots me viennent, par vagues d'émotions, par jaillissements...

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