(journal de mes sensations)

dimanche 29 juillet 2012

Possibilité d'une... lettre.

Je vous espère en bonne santé, et que depuis vos dernières visites... rien de fâcheux ne vous soit arrivé... Je pars quelques jours au bord de la mer, cette même mer où nous nous étions baignés, il y a déjà quelques années. 
Il y aura certainement plus de monde et de soleil que vous ne pourriez supporter, mais nous avons là-bas quelques coutumes et facilités qui nous permettent d'échapper à ce trop de tout. Bien sûr, les soirées sont plutôt agitées et parfois même arrosée, tous parlent fort et rient comme pour partager le soleil pris dans la journée. Mais, chaque matin tôt, parce qu'il fait vite chaud, nous allons courir dans ce massif de l’Estérel ou la douceur du temps toute l'année est propice à une flore riche et variée de Pins, de Châtaigniers, de Figuiers, d'Oliviers et de Mimosas... La mer bleu azur à peine moutonnée de blanc pur s'il y a du mistral contraste magnifiquement avec ces roches volcaniques dont les teintes rougeâtres semblent être un feu qui couve. 
Forcément c'est escarpé et ça monte raide, mais l'effort et la sueur sont vites oubliés devant la beauté que nous offre le panorama, les parfums de la végétation exacerbés par la chaleur naissante et le chant des cigales. 
Puis, nous descendons directement nous baigner, alors qu'aucun vacancier n'est encore levé, et rentrons prendre notre petit-déjeuner au moment où les premiers pointent leur nez. 
Après, c'est un peu selon nos envies, où nous nous enfonçons dans les terres pour aller chercher des fruits, visiter des caves ou descendre l'Argens en canoë, un cours d'eau bien plus tranquille aujourd'hui qu'il ne le fut jadis ; ou bien nous prenons les bateaux pour aller pic niquer aux abords des îles voisines ou de criques inaccessibles à pied et, plonger dans cette eau fraîche et limpide, sur laquelle ne flotte aucune huile solaire comme au bord des plages.
Le soir venu, le rosé du pays fini de nous colorer les joues, et des braises de sarments, à vif et odorantes, grillent nos poissons...
Bien sûr, il faudra amener les enfants au marché de nuit pour leur offrir une glace Italienne. Ce sera l'occasion de croiser ces gens que nous avons fuis toute la journée et, pourquoi pas, de faire des rencontres ou que nous prenne l'idée d'un bain de minuit.
J'avais ce rêve de vous y emmener un jour mais, qu'est-ce que je pouvais rêver, n'est-ce pas ? Enfin... vous le saviez...
En attendant me voilà presque parti et totalement stressé, c'est peut-être de vous avoir trop souvent vu partir, d'avoir absorbé tant que je pouvais cette angoisse qu'alors vous ressentiez...
Une dernière chose, importante et hors sujet, merci à vous tous pour vos encouragements ! Pour partir en vacances, c'est fou tout de même... Merci, vraiment.

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