(journal de mes sensations)

samedi 28 juillet 2012

Chaque fois, avant de partir...

Ce n'est pas que je me sente stressé, mais les préparatifs avant de partir me préoccupent toujours plus que l'importance qu'ils ont réellement. Il y a une multitude de petites choses que l'on s'oblige à faire, et tout ce temps que l'on y consacre, vous éloigne, non pas de vos habitudes, mais plutôt de vos jalons, de ce qui compte dans la vie quotidienne. Je peux même dire, que dès lors que l'on s'occupe à des choses exceptionnelles, que l'on outrepasse une organisation bien rodée, le temps semble tout à coup manquer. Ce ne sont là, bien sûr, que les vicissitudes de la vie ordinaire, mais elles chamboulent l'emploi de mon temps et plus encore, ma vie pas ordinaire.
Plus que me manquer, ne plus écrire autant, m'angoisse, j'ai peur de ne pas savoir m'y remettre, je crains de perdre le fil, ce petit truc fragile qui me guide. Comment vais-je faire dix jours durant ? 
Certes, j'ai décidé de me consacrer aux activités physiques et à ces amis qui nous attendent J. et moi. Et, à J. elle-même. Mais j'ai peur que cela ne me manque. Il suffit de le faire me direz-vous, mais ce n'est pas si simple, pour moi cela implique une vraie solitude, ce qui ne pourra pas être le cas au cours de ces dix prochains jours...
Peut-être cela aura-t-il l'effet de renouveler mes idées, de les éclaircir ? Peut-être cette pose me fera-t-elle le plus grand bien et me permettra d'assimiler ce que j'ai appris en, faisant ? C'est ce que je me souhaite.
C'est à cause de cette éducation judéo-chrétienne que j'ai reçu, j'ai toujours l'impression qu'un bien est forcément suivi d'un mal, que dans toutes choses, l'extraordinaire fraye toujours avec l'infâme ! Même si parfois cela ne s'avère pas tout à fait faux... c'est un sentiment inutile, handicapant pour la conscience, et cela donne un perpétuel sentiment de culpabilité ou la crainte d'un revers, quand bien même mes intentions ne sont pas malsaines ou mal intentionnées...
Oups ! Il est temps que j'aille chercher J., qui rentre de colonies ; et lundi, nous partons tous les deux pour cette côte Méditerranéenne, profiter de la mer et du soleil... 

3 commentaires:

  1. Doux repos...parfois, l'abandon des mots est nécessaire...pour mieux les ré-apprivoiser.
    Ils n'en seront que plus forts...de ces temps de calme.

    @très vite...

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  2. Mais non, les mots ne partiront pas! Ils se bousculeront et dès que vous aurez un instant et une feuille (ou un clavier) ils jailliront... Vous occuper physiquement peut paradoxalement vous "reposer" de vos.. allez j'écris démons, mais c'est pour la figure de style, pas un jugement de valeur.
    Vous allez un temps faire partie du monde, prenez en donc le meilleur, cela nourrira vos écrits qd vous ré-intègrerez le votre (monde).
    PS: je vis ds les contrées ou vous vous rendez, attention, il y fait trèèèès chaud...
    N.(igma) (inspiré par vous ds "changer d'air" j'adore, je prends ce "pseudo", pour avancer cachée, mais reconnaissable, hum, vous me suivez?)
    Have some nice days....

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