(journal de mes sensations)

dimanche 10 juin 2012

Qu'un oiseau se pose sur ma tête !

Matin vague. Sensation de flottement. Impossible de fixer mon esprit, de contrôler mes pensées. Si tant est qu'il me soit déjà arrivé de les contrôler plus de dix minutes d'affilés... Du reste, je n'en ai aucune de pensée, pas même une malsaine. Aucun souvenir de ma nuit, hormis qu'elle fut trop courte, mais ça, ce n'est pas une idée.
Tout acte, quel qu'il soit, me coûte un effort titanesque. J'évite donc de m'agiter. Tout individu animé d'une quelconque énergie, d'un peu d'allant, m'épuise, rien qu'en passant.
Je ne peux même pas parler de vague à l'âme, je ne ressens pas plus de tristesse, que de joie. Rien d'autre que, le moment présent !
Mes seules sensations sont organiques. Je me contente de les observer, même pas... de les regarder ! Observer, impliquant une attitude trop engagée et, critique.
Immobile, dans cette non-action, une pensée tombe soudainement, comme la première goutte d'une pluie qui arrive : ce doit être comme ça, d'être légume, plante...
... Il ne pleut pas !? Sans doute un oiseau qui passait...
Un thé, un peu de musique, idéalement, un rayon de soleil pour me chauffer l'épiderme, un souffle de vent pour me bercer... et, voilà tout.
Rien avant, rien après, uniquement l'instant, intensément !
...
Des alarmes sur mes écrans ! Le ciel se pose sur ma tête avec fracas... le temps n'est plus à la méditation, qui plus est, involontaire. Allez, remettons bon ordre à tout ce bazar, avant qu'il ne soit trop tard...

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