(journal de mes sensations)

lundi 18 juin 2012

Cette grisaille épuisante.

Je reste préoccupé par ce je ne sais quoi...
Cet orage, tout à l'heure, trop tôt pour que ce soit déjà le matin ; malgré ses coups de tonnerre, ses éclairs et ses trombes d'eau, n'a nettoyé que le ciel... et encore, le gris est vite revenu.
Il me faudrait beaucoup plus qu'un violent orage, il me faudrait un cri, un signe et des larmes... puis des bras et des jambes qui s'agrippent à mon corps...
Prendre un songe de nuit pour au matin, arriver au bord de celle qui teinte la vie tout en bleu. Y cicatriser mes plaies, en les exposant au rayonnement de cette étoile. Échapper à la grisaille, emporté par le souffle salé de ses baisers...
Voilà ce qu'il me faudrait pour que je me fiche du temps qu'il fait, pour que je ne me sente plus autant fatigué.

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