(journal de mes sensations)

mercredi 6 juin 2012

Chacun pour soi

Je pourrais détailler les tracas administratifs liés au nombre de propriétaires, au nombre de représentants de ces mêmes propriétaires, à la quasi-absence d'un syndic qui se retranche derrière les procédures légales à suivre, au fait qu'il n'y ait pas assez de plombiers... à l'irresponsabilité de sous-locataires et à la mauvaise foi de locataires... en cas de sinistres, mais quel intérêt ? Il s'agit d'une grande pitrerie, d'une farce où chacun se regarde jouer son rôle, se fichant bien des autres. Il est clair que nous sommes trop nombreux, et surtout pas disposé à cohabiter ou à nous entendre, et que ça ne va pas aller en s'arrangeant ! Seul point positif, mon assureur à qui j'ai tenté d'expliquer l'embrouillamini de cette situation et qui après avoir obtenu avec patience les adresses de tous les... belligérants (quel autre mot ?), m'a assuré qu'il faisait parvenir à chacun un courrier lui rappelant ses obligations, et que le dossier étant désormais ouvert je n'avais plus rien à faire ! Un visage, certes virtuel, mais souriant au milieu de tous ces autres, grincheux grimaçant !
À part ça ? Nulle beauté dans tout cela !
Et pourtant qu'un visage peut être beau, quand bien même le reflet d'un miroir lui fait un O, comme un éclat d'être qui, en partie, en révèle la face cachée...



Calligraphie de l'idéogramme "beauté", par François Cheng. Si belle, qu'elle pourrait être dansée !

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