(journal de mes sensations)

lundi 11 juin 2012

Où il est question de pamplemousse rosé et de faille sismique...

Cette nuit, à nouveau, je fus victime d'un cauchemar horrible. L'ultime cauchemar, puisqu'il s'agissait de la fin du monde ! Passant sur tous les drames et horreurs que cet évènement avait pour conséquences... la tour Eiffel finissait complètement noyée, et j'étais horrifié de comprendre qu'à plus de 300 mètres de profondeur, les éventuels abrités (!?) finiraient écrasés par la pression, et ceux en surface, écrasés par les débris ! Me suis-je débattu, pour sauver des êtres chers ? Quoi qu'il en soit, j'ai sur l'avant bras un bleu imposant !
Franchement, hier soir je n'avais pas fait d’excès, n'ayant dîné que de crudités, de fromage frais et d'un pamplemousse rosé de Californie. Après les informations télévisées, comprenant que la soirée aurait pour vedettes tous ces faisans de la politique, annonçant tous qu'ils avaient ou qu'ils allaient gagner... Je me suis couché avec les "Cinq méditations sur la beauté" de F.Cheng. 
Rien, dans ma journée ne semblait avoir un rapport avec ce dramatique rêve, mis à part, peut-être, le temps qu'il fait depuis le mois la fin de mars.
Donc, ce matin, bien qu'épuisé, je n'étais pas trop mécontent de devoir me lever à 04h00 pour aller bosser. Dehors, c'était le déluge, mais je n'étais plus inquiet, j'avais vécu pire au cours de la nuit !
Je me suis, soudain, rappeler que l'année dernière, le 11 mars, un tsunami anéantissait la côte nord-est du Japon causant une des plus graves catastrophes nucléaires que l'humanité ait connue, et que des vagues possiblement meurtrières se dirigeaient de l'autre côté, vers la côte ouest des États-unis... Où séjournait, tout au bord de la mer, l'une des prunelles de mes yeux... Bien que sachant que c'était la nuit là-bas, je lui avais envoyé un message que je ne voulais pas trop alarmant, connaissant sa fragilité, mais je me souviens encore comme j'étais saisi d’inquiétudes. Après tous ces reportages sur le tsunami en Thaïlande et en Indonésie, je m'imaginais déjà à sa recherche dans les décombres de L.A. pour la ramener ici. Vivante, bien entendu, je suis d'une nature optimiste et obstinée...
Ce tsunami, que les spécialistes craignaient, se révéla n'être que quelques dizaines de vagues plus importantes qu'à l'ordinaire que j'eus même l'occasion de suivre en directe...
À l'avenir, j'éviterai les pamplemousses de Californie, même s'ils sont rosés comme l'était sa... hop hop hop ! Je ne parle ici que de failles sismiques, qui n'ont jamais rien eu de rosé, même si elles aussi, sont propres à la naissance du monde et aux séismes profondément ravageurs...

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