(journal de mes sensations)

samedi 16 juin 2012

Quelques heures après...

J'ai mal à la tête ! 
Je n'ai pourtant pas abusé, je n'ai bu que quelques verres de vin mais, à peine mangé, ce qui, vous dispose très rapidement à ne dire que des âneries... D'un autre côté, il faut reconnaître qu'il est particulièrement difficile de dire des choses sensées lorsqu'on s'entend tout juste... Hurler, le sens qu'on aimerait donner à sa vie, dans les oreilles de cet autre qui vient de vous hurler que sa vie n'avait pas de sens et qu'il, ou elle, cherchait a lui en donner un... serait dangereux, pour l'ouïe. 
Et quand en plus, on a l'intime conviction de sentir la frite... Bon sang je ne mangerai plus de frite pendant les dix ans à venir. 
Comment se débarrasse-t-on de l'odeur ? J'exagère, j'en suis conscient, mais cette odeur a pénétré dans ma tête, envahi tous mes souvenirs olfactifs, et j'ai la sensation que chaque molécule qui la constitue est aussi chargée d'huile de friture. Peut-être en prenant une douche brûlante pour que, se liquéfiant en gouttes lourdes, elle ruisselle jusque dans mes pieds... Il ne me restera plus, alors, qu'à bien les presser dans un bain de Cologne...
Quant à m'agiter au son d'une musique que je n'aime pas, ce n'est plus mon truc. Déjà m'agiter au son d'une musique que j'aime, je ne peux le concevoir que dans une tendre et luxurieuse intimité avec, un être du sexe opposé, bien plus que consentant...
Et qu'est-ce que les gens fument ! Je suis surpris, je pensais que le phénomène s'estompait... Cela contribue, certainement, à cette céphalée matinale... 
Il faut se rendre à l'évidence, ont ne choisit pas toujours de quelle façon le sang va vous lancer, le matin suivant une telle agitation...
Sont-ce là les premiers signes de la dégénérescence de ces neurones qui nous faisaient faire n'importe quoi avec n'importe qui, n'importe où et n'importe comment, il n'y a pas si longtemps ? 

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