(journal de mes sensations)

mercredi 20 juin 2012

Cette dépression

Pas un nuage, ce matin... et pourtant je me sens essoufflé. Mes bras me semblent plus courts, mes pas plus étroits, mon cœur plus lourd. La lumière de ce ciel dévoilé me rappelle celle de ces matins d'hiver, quand le froid sec engourdi tous les sens, quand les chocs et les chutes sont plus douloureux, quand les sons semblent plus sourds. 
Mes lèvres, lourdes de demandes, restent closes. Rien ne vient, pas un mot, pas même un cri. Je ne sais même pas si c'est l'envie qui me pousse à m'arracher ces mots écrits, ou si c'est la crainte de perdre un essentiel...
Cela fait déjà quelques jours que je la vois venir, avec son air de rien, son sourire à bouffer tous les miens. Il va encore falloir me battre... contre moi, parce qu'elle fait de moi mon pire ennemi. Que l'on croit en avoir fini avec elle et elle vous rappelle, à vos frais, qu'il n'y a qu'un seul remède... Et ce remède, je ne sais plus comment m'y prendre, pour l'obtenir...
Aucun signe d'anticyclone... Alors, elle se régale, me ravage, éprouve mon courage...

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