(journal de mes sensations)

mercredi 27 juin 2012

Des petits bonheurs...

À peine rentré, je suis ressortie. J'ai rejoint, dans le Marais, J. et I. qui y faisaient des achats de filles...
Je les retrouve les bras plein de paquets, un sourire jusqu'aux oreilles, I. me dit que J. l'amuse par son attitude et ses goûts sûrs ! 
Nous nous sommes arrêté déjeuner chez Les Philosophes, un bistrot Parisien qui sert du frais et du fait maison. On a passé un bon moment ensemble, j'ai même fait un écart de budget et craqué, chez ce Chapelier Les canotiers du Marais, rue Sainte croix de la Bretonnerie, pour une casquette en Lin bleu foncé façon Brooklyn... ça me donne des airs de voyous m'ont dit les filles. Je ne suis pas peu fier !
En sortant d'un magasin, les paquets ont sonné et une femme a fait remarqué au vigile que nous aussi avions déclenché l'alarme... Je lui ai dit qu'elle n'était qu'une dénonciatrice et que c'était du joli à son âge... Tout cela de manière bonne enfant. Je ne sais pas pourquoi elle semblait ressentir de la sympathie pour moi et m'a attrapée par le bras en conseillant les filles de ne jamais se marier et de toujours faire ce qu'elles désiraient... Bouddhiste, à soixante-dix-neuf ans, qu'elle ne fait pas, elle médite chaque jour et trouve cette liberté qui lui a fait tant défaut au cours de sa vie. Elle m'a dit, en me fixant, qu'elle n'était pas venue à moi par hasard... qu'elle m'avait reconnu et qu'il fallait que je continu ?! Impossible d'en savoir plus, continuer quoi ?! 
Nous nous sommes séparés, c'était une rencontre pour le plaisir de l'instant... J'ai raccompagné les filles jusqu'au RER, puis suis rentré à pied, ma casquette sur la tête, fier comme un ouvrier journalier, qui bâtit des gratte-ciel.
En passant devant chez mon coiffeur, il faisait lourd, j'avais chaud, il n'y avait personne, je suis entré ! Nathalie, c'est ma coiffeuse, elle m'a à la bonne et chaque fois, de voir sa satisfaction quand elle me rend ma tête toute bien mise, me met de bonne humeur ! 
J'ai fini mon parcours jusque chez moi, tout content de ces petites satisfactions. J'étais assoiffé, ce genre de soif qu'on ne peut étancher qu'avec des fruits, comme quand je faisais du Bikram chaque jour...

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