(journal de mes sensations)

samedi 30 juin 2012

Troublant rêve de ciel.

J'ai fait un rêve. J'ai fait un rêve étrange et émouvant. Au début, il y avait une lumière, un peu comme celle qu'il y a en avion, lorsqu'en vol de croisière, on se trouve au-dessus des nuages, au-dessus de la grisaille, dans le bleu du ciel. Puis j'étais à Copenhague !? L'image était précise, c'était indéniable. J'y suis déjà allé deux fois et c'est une ville que j'aime bien ; une ville de ciel et de nature, une ville à l'image des côtes de son pays et de ses habitants... mais rien n'aurait pu me faire penser que je pouvais en rêver. À l'inverse, New-York me fascine, me touche, cependant je n'en ai jamais rêvé, ou je ne m'en souviens pas.
Dans ce songe, il n'y avait pas d'autre image que cette ville, le reste n'était que de la lumière et la sensation d'une présence... aussi émouvante que la mer, que cette pluie fine qui ici tombent souvent, et ce ciel, ce ciel omniprésent... 
Le plus troublant c'était la nature de cette émotion que je vivais. Une émotion, comme un nuage blanc dans lequel je pénétrais ; à la fois puissante et douce, agréable. Une fois à l'intérieur de ce nuage de brume, comme par l'effet d'un écho, j'étais envahi par ma propre émotion. J'étais dans l'émotion à ressentir mon émotion, tout n'était qu'émotion !
Voilà, il n'y a rien de plus et pourtant j'ai la sensation que ce rêve a duré toute ma nuit. À mon réveil, j'étais serein mais mon cœur cognait... 
Je suis conscient que les mécanismes du rêve sont trop complexes et aléatoires pour que je puisse en tirer une quelconque explication rationnelle. Était-ce un signe, un présage, un appel ? Impossible de le savoir, sinon que je ne ressens aucune pression particulière, aucune urgence... Je pourrais me dire, il faut que j'y aille, il y a quelque chose pour moi là-bas, mais étrangement j'ai la sensation que le lieu n'est pas important, même s'il est, la seule image précise, presque une réalité, d'un songe qui ne l'est précisément pas, où tout était diffus, pure sensation ?
Allez, allons donc courir un peu... Une fois mes idées éclaircies, peut-être trouverai-je la raison de ce troublant rêve de ciel...

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