(journal de mes sensations)

mercredi 13 juin 2012

Ce n'est pas qu'une question de poils.

Que d'eau, que d'eau... Une petite promenade avec V. et nous voilà rentrés trempés, surtout V., moi juste les pieds. Du coup, elle ne cesse de me coller, de sauter après moi, jusqu'à ce que je comprenne qu'elle souhaitait être essuyée ! V. me surprendra toujours.
Une fois le déjeuner avalé, je dois reconnaître que tout naturellement la sieste s'impose ! Le silence à peine rompu par le chant de quelques oiseaux et le tapotement de la pluie sur les fenêtres de toit, engagent au repos, mérité ou pas... V. ne rechigne pas à l'exercice et somnole d'un œil, attendant que je finisse d'écrire ces quelques mots pour venir se coller contre moi... Ce qui m'agace, à cause des poils ! Des petits poils blancs qui se fichent dans tous les vêtements comme autant de petites aiguilles. Des poils qu'il me suffit de voir pour que je commence à me gratter... 
En effet, V. à quelques habitudes irréversibles que je ne supporte pas et, chaque soir c'est la bagarre... Je défends mon lit contre ses assauts répétés, dans un numéro qu'elle commence à connaître. Si elle finit toujours par l'emporter, j'obtiens quand même l'essentiel, qu'elle ne rentre pas sous la couette et se cantonne au dessus-de-lit. 
Autant ce corps féminin, adoré... contre lequel on se love tout entier ; allant même jusqu'à retenir sa respiration pour ne pas qu'il s'éloigne ou, oublier ce bras coincé en dessous, pourtant atteint d’insupportables fourmillements, ainsi que cette tension persistante et palpitante au rythme de votre pulsion sanguine et qui, en plus, vous tient diablement éveillé... Bref, autant on est, dans ce cas, disposé à accepter tous les inconforts avec un plaisir béat qui cogne comme un forcené dans votre poitrine ! Autant elle, ma petite V., enroulée sur elle-même comme concentrée en un point immuable et toujours mal placé... m'incommode ! M'incommode, pour m'empêcher de simplement me retourner, de m'étendre en travers ou je ne sais quoi encore...
Allez, viens ici V., je t'aime quand même, tu le sais que je t'aime, hein... Ah, non ! Bah ! N'en profite pas pour me rouler un patin !   

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