(journal de mes sensations)

vendredi 28 janvier 2011

Réflexion sur un manque

Ce matin comme hier, le temps m'a permis d'aller courir. J'ai déjà dit ce à quoi je pensais en courant. Les circonstances propres à cette semaine sont difficiles à vivre, elles me tourmentent pour plusieurs raisons et pas uniquement me concernant... alors je pensais qu'une petite souffrance physique me soulagerait l'âme pour au moins un instant, le temps de reprendre souffle. Il n'en fut rien, et pourtant avec ce froid et ce vent, c'était dur ! Plus le manque m'envahit et plus je m'isole. Restant prostré, incapable de faire autre chose que d'écrire, courir... tenir mes promesses, coûte que coûte... Plus je souffre du manque, plus je m'inflige d'autres tortures. Je m'offre au temps qui me fait payer les quelques fois où il s'est effacé pour nous, faisant de chaque jour, une semaine ; de chaque semaine, un mois... Le temps n'est pas un honnête partenaire, c'est dans ces moments là, où l'on aimerait qu'il passe trop vite... Mais la question est, pourquoi ai-je ce comportement ? Est-ce pour essayer de conjurer mes peurs, pensant qu'en m'offrant à la souffrance, mon tribut ainsi payé, je gagnerai le droit à un peu de bonheur ? D'où me vient cette naïveté ? Un reste de culture judéo-chrétienne ? Porterai-je une culpabilité qui ne m'appartient pas ?
Dans cette réflexion, une seule chose est certaine, et me rassure, mes jouissances ou mes souffrances ne me viennent pas des satisfactions ou des blessures de ma vanité ! Parce que si, au sein de cet amour que j'éprouve pour elle, j'avais ne serait-ce qu'un soupçon de vanité, il y a longtemps que je me serais effondré... Tant d'événements douloureux auraient pu nous perdre, déjà...  Alors, "hold on" même si, "I miss her, like hell !"
     

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