(journal de mes sensations)

dimanche 23 janvier 2011

Nulla dies sine linea.

Voilà ce à quoi il faut m'astreindre. Ne serai-ce que pour créer l'habitude, écrire comme respirer, sans même y penser... Je reconnais qu'à ce moment précis cela m'est particulièrement difficile... J'ai le sentiment d'être... saisi, mes émotions sont comme... gelées !
J'ai besoin d'un temps de silence cérébral. D'énergie pour combattre cette habitude mortifiante d'analyser chaque geste, chaque parole, chaque attitude, dès lors que je suis en manque... Invariablement, chez moi, le manque crée le doute, réveille cette peur viscérale que j'ai du mensonge, m'incite à cette quête, que je sais sans fin ni sens, de la vérité. Anomalie psychique, due à un effroyable manque de reconnaissance et peut-être aussi d'amour, tout au long de ma vie ! Je suis cependant conscient que je ne peux prétendre, d'un côté qu'il existe une attitude identifiable - universelle à tous les individus - pour répondre à une situation donnée, donc attendue ! Et, de l'autre, m'affirmer ardent défenseur et admirateur de la singularité...
Pas un jour sans une ligne, une sorte d'hygiène de vie. Purger tout ce qui pourrait m'éloigner d'elle, de moi ! Pas un mot sans penser à elle, pas un mot qui n'exprime le désir que j'ai d'elle...      

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