(journal de mes sensations)

mardi 16 juillet 2013

L'espoir contenu, d'un orage...

Hier, en fin d'après-midi, le blanc et le bleu pâle du ciel se sont soudain obscurcis, virant au gris soutenu et au bleu marine. Le temps était aussi lourd que l'attente.
Probable présage d'un magnifique orage ? De ceux chargés d'éclats de lumière, de parfums verts et d'autres bleus... de cette fraîcheur unique et tellement revigorante...
Un orage qui parsème la terre d’innombrables petites couronnes éphémères ; qui fait s'envoler la poussière avant de la plaquer à terre ; gonfler les cours d'eau en rivières... 
Un orage, qui gronde si fort dans l'air qu'il fait frémir la chair... 
Un orage sous lequel, s'étreignent, rient et pleurent les amants de pierre...
Un de ces orages qui bien que je le sente inéluctable, je n'ose y croire tout à fait, par crainte qu'il ne vienne jamais...
Alors les fenêtres grandes ouvertes, le cœur dans les yeux, j'attends...
... En vain ! Pas même quelques gouttes... Rien ! 
Était-il destiné à un autre lieu ?
Aujourd'hui alors ? Demain, peut-être ? 
Ou un autre jour, probablement... n'est-ce pas ?
For Teda

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