(journal de mes sensations)

dimanche 21 juillet 2013

Ces derniers jours...

Je me censure... J'atteins l'absurde ! Même s'il est vrai que je l'ai toujours fait... Deviendrai-je soudain moins disposé à me mentir ? Toujours est-il que je ne me suis pas encore décidé à mettre en ligne mes humeurs de mercredi et jeudi... Quant à celles de vendredi et samedi, elles ne me sont pas venues... Ni avait-il que la chaleur pour m'accabler à ce point ? 
Saperlipopette ! Qu'est-ce que je peux être bête !
Bien sûr, il y a mille explications possibles... Et bien entendu, on ne peut être sûr de rien ! Mais, il y a mon ressenti... peut-être dû à un conditionnement, comme ces enfants battus qui, à chaque mouvement de leurs parents, ne peuvent s'empêcher d'envisager ce coup qui fait si mal.
Le temps qu'il faut, pour que ce réflexe s'oublie... L'attention aussi ! 
Je ne crois pas à l'inconscience répétée.
À part ça... trois jours vécus en tenue de chérubin, chez moi ; pas mis le nez dehors hormis un petit tour au Monoprix du coin pour me rafraîchir, au rayon frais... Et, un exploit, dû à quoi ? Je ne sais pas... à deux reprises, quelques tours du lac de 07h00 à 08h00 du matin.  Bien que plus enclin à rester couché, l'"à quoi bon" oblige, je me suis levé et y suis allé... Toutes ces fois où je ne me suis pas levé, où je n'ai pas fait ce qu'il fallait... jamais je ne pourrai assurer que je ne pouvais pas mieux faire...
Hier soir, la visite de P. Il part mardi pour St.Raphaël... La prochaine fois, nous nous verrons sur place. En attendant, ce fut l'occasion de partager un peu d'Oaxaca, d'aiguiser nos sensations... Même si parfois je me demande si je ne préfère pas le faire seul...
J'aimerais les affûter de cette façon, mes sens... lors d'échanges d'émotions plus tendres, moins convenues ; moins retenues aussi... Avec qui ne pas craindre de tout dire, d'être tout à fait soi... Parce que, quel bien cela peut me faire cette Oaxaca ! Passé et futur me fichent enfin la paix pour me laisser profiter de l'instant... Alors j'imagine ce que cela pourrait donner avec un être, infiniment plus intime... gracieux et agréable à regarder...
Je reprends la course, me sens moins stressé, maîtrise mieux mes émotions, mes déceptions... Je dors mille fois mieux... Prendre un verre n'est plus que très occasionnel... Tous mes petits troubles, ces petites douleurs... qu'il m'arrivait de ressentir, ont disparu... 
Il faut dire que c'est ce qui a, probablement, guidé les premiers hommes vers la conscience, vers des sens plus abstraits, vers l'imaginaire, vers l'art...
On est dimanche, les supermarchés dans le coin sont fermés ; je me suis bricolé avec un ventilateur et deux bouteilles d'eau gelé, un climatiseur. Qu'est-ce que je disais !

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