(journal de mes sensations)

mercredi 17 juillet 2013

Cette part obscure.

Il y a certains jours... je porte sur le visage cette part obscure, qu'habituellement je contiens profondément en moi... Je sens alors mon regard s'éteindre, sans que je puisse rien y faire... Cette part sinistre me renverse, je deviens un autre.
La noirceur de mes désespoirs est le revers de l'éblouissante lumière qui habille mes espoirs... il y a de quoi rire, d'ainsi ne jamais rien voir !
Quelle énergie il me faut pour accepter... 
Un écart d'attitude peu suffire à me donner le sentiment d'être bafoué... la violence du contraste qui m'assaille alors est telle que je finis submergé par l'envie d'à mon tour offenser, comme pour hurler mon désarroi.
Pulsion qu'invariablement je retourne contre moi, en m'acharnant à détruire ce à quoi je tiens le plus. Est-ce par lâcheté que je n'ai jamais osé aller jusqu'au bout ? Probablement...
Deux fois déjà, j'ai voulu mettre un terme à ce que je fais ici... Ne lui trouvant plus aucun sens, étant épuisé par ces élans perpétuellement brisés. 
Jusqu'à présent, je n'y suis pas arrivé... 
De m'en prendre ainsi à moi-même décuple ma hargne, et il faut qu'inconsciemment je conserve un fond d'espoir insensé pour chaque fois me retenir d'atteindre l'irréversible. 
Pourquoi préserver l'autre ainsi ? C'est si facile de blesser, parfois même il suffit de ne rien faire ! 
Où se trouvent mes limites ? Lequel de mon espoir ou de mon sentiment s'effondrera le premier ?
Parce qu'indéniablement, certains comportements... sont de cinglants dédains !

(Mis en ligne le 23 juillet 2013.)

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