(journal de mes sensations)

lundi 29 juillet 2013

Débauche de rêves...

Dans quelques jours, je vais partir, au bord de la mer. Accompagné de L,I,D et J. Nous y retrouverons P et d'autres amis... J'emporte mon "précieux", on ne sait jamais, en dilettante entre vagabondage et farniente... Évidemment, je ne suis pas prêt... mais j'ai accepté de ne plus jamais l'être... ce qui finalement revient à toujours l'être ! Je crains cependant de ne pas trouver là-bas, suffisamment de moments privés et plus encore, que ce besoin d'être parfois seul ne crée des tensions pour n'être pas bien compris de tous... De toute manière, je sais par expérience que rien ne sert de prévoir et d'organiser, ce qui importe c'est la capacité à improviser en toute circonstance, et en cela, je ne suis pas trop mauvais...
L'autre chose qui m'inquiète un peu, c'est l'insistance dont P. fera sans doute preuve, pour que nous sortions tous les deux, "chasser"... Nos quêtes sont à ce point divergentes, qu'il semble impossible de nous entendre.
Je n'en ai pas envie...
Quand bien même, il m'est de plus en plus difficile de contenir mes pulsions et que l'accumulation des privations que je m'impose n'est pas sans effets secondaires... tel que l'acte sexuel qui finit par m’obséder !
Je rêve de séances à deux corps, outrancières et dévergondées... et en même temps, je crains de ne pas être à la hauteur de ces prétentions imaginaires... Je rêve d'être désiré autant que je désire... qu'on exige de moi mille et une caresses... que me soit imposé tout un tas de doux supplices ; qu'on me mette à l'épreuve, au défi... Je rêve d'une femelle qui veut sa part, plutôt deux fois qu'une et qui ne se contente pas d'être lascive... Je rêve de complicités intimes et diablement coquines... et d'en rire, comme des enfants qui s'enfuient à toutes jambes après avoir fait quelque chose de défendu... Je rêve du plus sain des épuisements que l'on peut éprouver à deux !  Du plus puissant des Prozac, d'une pomme croquante et juteuse, plus acidulée que sucrée... Mais cela ne peut être atteint que dans le cadre d'une belle confiance mutuelle, et aussi par la capacité que l'on a à faire naître, chez l'autre, le désir.
Plus que l'excitation passagère de découvrir chaque fois une nouvelle peau... j'ai toujours été attiré par explorer celle aimée... par jouer avec ces désirs secrets que l'on finit par partager puis par réclamer... à corps et à cris ! Plus attiré par la recherche des harmonies, par la variation des sensations...
Et, à l'image des corps qui s'échauffent, se mélangent, se pénètrent sans pour autant se soumettre ; à atteindre ce paroxysme où les âmes, affranchies du besoin de posséder, de compromettre... s'imprègnent, s'adulent l'une l'autre...
Certes, je dois dire que de là où je me trouve tout cela semble difficilement accessible, mais pas au point de me compromettre avec la honte d'avoir ou d'être souillé... dans une de ces brèves rencontres ou l'autre n'existe pas sinon comme exutoire.
Heureusement, il y aura L,I,D et J, et même s'il en manque... cruellement... Ce sera déjà bien.   

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire