(journal de mes sensations)

mercredi 24 juillet 2013

Chaleurs !

Cette chaleur excessive et soudaine a quelque peu tempéré l'ardeur de mon désir... Je crains cependant qu'en baissant légèrement, le désir ne resurgisse, renforcé par cette lascivité que nous donnent ces températures tropicales.
Plutôt raisonnable, du moins, loin d'être un malade... je sais par expérience que le désir, lorsqu'il monte, peut me faire perdre pied ! Qu'importe qu'il soit frustré depuis plusieurs mois ou depuis quelques jours, l'intensité est sensiblement toujours la même, et il peut me rendre dément.
C'est dans la tête, certes, pas seulement !
Certains en font tout un cinéma. À les entendre, il leur est impossible de résister à ces pulsions, sous peine de perdre l'esprit ! En ont-ils ? J'ai le sentiment que pour quelques-uns c'est de la vantardise, et pour les autres, la preuve qu'il leur manque un chaînon dans leur évolution. J'en connais deux ou trois... L'un d'eux s'avérait tout à fait capable de se priver lorsqu'il était marié. Il faut dire qu'il n'avait pas le choix, sa compagne s'étant, au fil des années, révélée très revêche aux plaisirs partagés...  enfin, au plaisir je ne pourrais le confirmer, mais assurément, au partage, qui plus est, avec lui. Depuis, bien qu'ayant trouvé chaussure à son pied, dès lors qu'il se trouve séparé quelques jours de sa nouvelle fortune, il ne cesse de se plaindre de ce besoin quotidien qu'il a d'assouvir ses pulsions, comme pour s'excuser par avance d'une éventuelle trahison... Malgré ses simagrées, je constate tout de même que ça en reste là. Ça reste du bavardage, une sorte d'obnubilation ! Qu'il exagère à souhait au point d'en devenir graveleux, sans pour autant se transformer en un dangereux obsédé. C'est cependant le même genre de délires qui pousse ces hommes à arrêter leur voiture dans des allées boisées et bizarrement très fréquentées... puis dans des ruelles sombres, désertes et isolées... et pour finir, à la sortie des écoles primaires !
Alors pourquoi, certes, sous sa forme la plus acceptable, cette faiblesse devient-elle un sujet de vantardise pour certains hommes ; et chez certaines femmes, une qualification comparative du mâle, issue d'une fonction qui aurait pour abscisse les deux premières lettres de l'alphabet grec, et pour ordonnée les deux premiers décimètres de Condorcet ?
Quoi qu'il en soit, bien que sujet à ces mêmes pulsions, je n'ai pas coutume de m'en vanter, peut-être parce que j'ai l'impression de ne pas en posséder tous les moyens... Je serai d'ailleurs enchanté, qu'une aimée, m'ayant reconnu... laisse à ce sujet un commentaire assez, pour ne pas dire tout à fait, élogieux quant aux satisfactions qu'elle tirait de l'expression talentueuse sinon majestueuse, de ce désir qu'elle faisait naître et croître chez moi... Hum... Ne rêvons pas !
En attendant, les températures redevenant plus agréables après ces dernières nuits étouffantes, je m'attends à des nuits sous tension... jusqu'au matin. Et je reste sans solution ! Bien entendu, il y a des moyens de faire baisser cette tension... Mais ils s'avèrent toujours insuffisants pour n'être qu'organiques, mécaniques... S'ils relaxent passagèrement le corps, l'esprit n'y trouve pas son compte et le cœur moins encore. De plus, il m'a toujours été difficile de les séparer, de ne pas mettre tout mon cœur dans ces corps à corps à deux !
Ce billet terminé, un événement soudain me bouleverse... Malgré son importance, et l'évidence encore inconnue de ses conséquences, il est avant tout singulièrement plaisant et ne détonne donc pas avec les plaisanteries ci-dessus. Enfin, c'est mon point de vue... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire