(journal de mes sensations)

vendredi 5 juillet 2013

Ce qui me pousse...

Finalement, tous ces mots... pour qu'un fil ne se rompe pas. Mais qu'il y a-t-il de plus précieux ? L'acharnement et même la persévérance ne sont pas mes caractéristiques principales. Je n'accorde pas assez d'importance à tout ce qui en nécessite. Excepté, lorsqu'une intime conviction m'y porte.
De ces intimes convictions, combien en ai-je eu ? Peu, si peu... Comment je sais que ce sont des intimes convictions ? Parce qu'elles résistent à tout, même à mon "à quoi bon", c'est dire ! Et aussi parce qu'elles me brûlent à l'intérieur comme rien d'autre ne le fait. Une sensation unique, une sorte d'alerte vive que j'aurais réussi à me transmettre au cours de mes vies successives, et cela malgré l'oubli inhérent à cette procédure.
Ça semble incroyable ? Je respecte ce sentiment plus que tout, justement parce que je ne me l'explique pas autrement que par l'incroyable... Il faut dire que je suis aidé par une sorte de douce folie qui me fait oublier le temps passé, les privations et tous les efforts que me réclame la poursuite de mes convictions...
Bien entendu, tout ne repose pas que sur elles ; il y a cette autre, la décision ne m'appartient donc pas. Je ne peux qu'essayer de me montrer le plus convaincant possible...
Je sais que rien n'est jamais acquis, même pour les illuminés de mon espèce. Et que parfois cela semble même impossible, parce que le temps à manqué ; des blessures anciennes sont encore profondément cachées, étouffées ; parce que la peur de l'avenir... Parce que la vie n'est pas tendre...
Peut-être que ces convictions ne sont que le produit de mon esprit qui serait malade ? Peut-être pas...
Quoi qu'il en soit, lorsque je réfléchis à ces choses là, à ce qu'elles m'amènent à faire... eh bien, c'est une des rares fois où je me sens fier de moi.

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