(journal de mes sensations)

dimanche 28 juillet 2013

De retour de la Nature.

De retour de la campagne où l'air est plus frais et pur qu'ici... Je n'ai pas pu courir à l’occasion du premier matin passé sur place pour cause de violents orages... Ainsi que ce matin pour m'être réveillé avec une étrange est violente douleur dans le haut du bras gauche !? 
Nous étions nombreux et j'étais, pour je ne sais quelle raison, fatigué, tout c'est bien passé, mais je me sens exténué, et je ne comprends pas cette douleur dans le bras du cœur...
Je ne suis pas rentré les mains vides, mais j'essaierai de livrer ma cueillette demain après mon travail, en toute discrétion... Tout de suite, je ne m'en sens pas le courage et de toute façon il n'y aurait personne à qui la confier... 
Et puis, plus tard, qu'adviendra-t-il ? Et bien quand j'y serai à ce temps là, il sera temps de voir... Quoiqu'il puisse arriver, il ne se passera probablement rien de significatif avant longtemps... à moins que, l'envie se fasse plus précise, plus pressante, mais j'en doute je ne fais pas cet effet-là et je l'aurais ressenti déjà...
Mais je ne tiens pas à épiloguer sur cela, je n'ai pas la tête à réfléchir en cette fin d'après-midi... Je me sens effondré, vidé, sans bien comprendre pourquoi.
De mes trois jours de repos, j'aime à en disposer d'au moins un pour moi, ce ne fut pas le cas cette fois-ci, ceci explique peut-être cela...
Hormis ces états de corps et d'âme, ma campagne s'est livrée encore un peu plus à moi. L'orage par ses éclairs révèle brièvement pour la vue, mais de façon persistante pour l'âme, des faces cachées du paysage... Hier soir, je suis resté dehors au milieu des champs, à attendre qu'il éclate et m’inonde... De grosses gouttes tièdes sont tombées, puis ses grondements sourds m'ont envahit, je pouvais sentir les ondes me parcourir, jusqu'à l'éclatement au-dessus de moi... Un choc à briser les os et une lumière vive et blanche jaillissant d'on ne sait où me saisirent si violemment que je battis retraite en courant avec la sensation d'être poursuivi par des abeilles ! Peut-être que cette expérience aussi m'a coûté une partie de mon énergie ? Ce n'était pas très sérieux, je le reconnais... 
Douter, avoir conscience de sa fragilité et ne prétendre à rien ; c'est ce qu'il faut garder à l'esprit quand on fréquente la Nature...      

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