(journal de mes sensations)

dimanche 20 janvier 2013

Matin de neige.

La neige en ville, c'est détestable, et plus particulièrement à Paris. Ce matin très tôt, au volant, je ne faisais pas le fier. Trente kilomètres en serrant les fesses. Sans blague, c'est de l'exercice. 
Les rues blanches glissantes, le périphérique pas mieux... Pas de sableuse, ni chasse-neige sur l'A3, plus de signalisations au sol, alors c'était un peu la foire d'empoigne. Sans compter qu'une partie des automobilistes sur la piste, était des fêtards du samedi soir qui rentraient se coucher... Une fois arrivé, j'ai regretté d'y être allé. La neige était annoncée pour tomber toute la journée... Comment j'allais rentrer ?
Le seul intérêt d'un temps pareil, c'est de pouvoir cocooner, sans scrupules, alors quand on travaille... 
À la campagne, c'est différent, ça fait partie de la vie, de la nature. On s'habille pour rentrer du bois, on allume un bon feu. On prépare le thé, coupe quelques tranches de pain pour les griller, puis on dispose le tout sur un plateau... Tout y est ? La confiture faite l'été dernier, le beurre salé baratté à la ferme d'à côté, le miel de Bruyères et le jus d'une orange pressée. Pas de fleur mais une branche fraîchement coupée et odorante de sapin. Puis on monte, embaumant le feu de bois et le pain griller, lui servir son petit déjeuné au lit. On lui ouvre les rideaux pour qu'elle puisse contempler la nature blanche et étincelante d'un soleil qui hésite à se lever. Et, on se recouche, tout frais du dehors, pour se blottir contre sa douce tiédeur ensommeillée, en devinant son tendre sourire...

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