(journal de mes sensations)

jeudi 17 janvier 2013

Cette peur ?

Parfois, comme une bouffée de chaleur, je ressens un état de tristesse majeure. À peine je pense pouvoir contrôler ce manque qui ne me quitte jamais... Que deux à trois mauvais coups venant d'ailleurs, me font valser, me remettent à ma place d'insignifiant. Mes digues s'effondrent en chaîne et je suis submergé par une tristesse si forte qu'elle emporte tous mes espoirs, à commencer par les plus insensés, ceux qui me sont le plus précieux... Et ça me met dans un tel état... de dépouillement d'âme... que je préférerais qu'on me jette des pierres plutôt que d'être ainsi ignoré. Dans mon esprit, c'est le mépris qui rôde alors... Le mépris, c'est d'être banni du cœur et de l'esprit de cet autre qui pourtant vous manque comme un bras ou une jambe, amputé... et de n'en toujours pas comprendre les raisons... C'est un châtiment si terrible, que celui qui méprise n'en a pas conscience... On méprise le plus souvent par inadvertance. Le mépris, c'est l'oubli, programmé puis oublié. C'est l'insignifiance révélée !
D'où me vient cette peur d'être, aux yeux de ces rares êtres qui me sont si précieux... insignifiant, méprisé, oublié ? De ne pas exister ?

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