(journal de mes sensations)

dimanche 14 septembre 2014

Question de foi...

Cette ferveur que j'avais avant d'écrire ici diminue doucement, mais surement. Aimer, avoir la foi, voilà ce qui donne de l'intérêt à ce que l'on fait. Je me rends compte, maintenant que je commence à me relever, combien ce combat que je mène depuis quelques années m'a vidé. Et que de toutes ces années, finalement, il ne reste rien. Pas même des liens. Tout n'était que ces illusions que l'on se fait faute de mieux... Je pensais pouvoir donner un peu de sens et d'avenir à tout cela, je n'avais pas compris que dans cette histoire, je tenais le rôle de l'illusionné.
Il y a probablement quelque chose qui ne va pas, avec moi...
Désormais, je ne suis pas certain de vouloir retrouver la foi... Bien sûr, des tas de choses me manquent et même, me travaillent... mais à quoi bon ? Et puis, sincèrement, je me passe de tout cela depuis tellement de temps, alors, l'idée que cela pourrait être fini pour de bon ne me révolte pas tant que ça...
C'est aussi que je n'ai plus confiance.
Finalement, cette façon que j'ai de me présenter aux autres, en me livrant pour que, confiants ils se livrent à leur tour... parce que, quelle autre relation ? Tous, sans exception, en ont tiré des avantages personnels... intentionnellement ou pas... nul n'ignore totalement ce qu'il fait et seul le résultat compte, n'est-ce pas ?

Je crois bien que je manque de foi... ou bien d'estomac ?

5 commentaires:

  1. Les années passent et je me rends compte que la somme n’y est pas. Que certaines choses que je pensais n’être « créées » que pour le partage à deux n’existent encore que par mon seul vouloir et que c’est bien seule que je les vis. Parfois j’envisage, je scrute ces manques, un sanglot me tordant la gorge, je me demande pourquoi tout ça. Quelle en est la finale explication ? La possible raison ? L’objectif ? Je me surprends aussi à me découvrir effrayée de vivre éventuellement à nouveau le partage à deux de ces petits riens qui font tout. Je me demande si je saurais retrouver les gestes, la confiance, l’apaisement, le respect, la patience, la tolérance, la compréhension de l’autre. Avec ces années à laisser piétiner un bout de cœur par-ci par-là entre des mains avides et emplies de jugements impatients. Penser comme vous : « alors l'idée que cela pourrait être fini pour de bon ne me révolte pas tant que ça... » m’effleure de temps à autre… Je crois que je remonte la pente de mes désillusions, reprenant ton sur ton un resserrement sur mon flou, comme si je reprenais place dans mes baskets, acceptant qui je suis aujourd’hui sans vouloir laisser un autre décider qui je pourrais être. Des combats ? J’en ai livré moult fois et j’en livrerai d’autres. C’est certain.
    Manquer de foi ? Certes non. Vos propos contredisent cette interrogation ; vous lire est un peu comme un chemin tracé par les cailloux du petit Poucet, lesquels sont phosphorescents avec tout ce que l’on souhaite y mettre comme signification. Positive. Évidemment.

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    1. Des petits cailloux, comme le petit Poucet... Oui, l'image me plaît, mais je crois que je les sème ici, non pas pour retrouver le chemin du retour, mais plutôt pour être retrouvé, suivi... pour que l'on ne me perde pas...
      Je vous souhaite une belle lumière au cours de cet automne qui vient.

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    2. La lumière de septembre est brillante, incisive, installant une netteté unique sur ce qui me plaît de voir éclairé ainsi.
      Je me rassasie d'elle et vous remercie pour vos vœux.
      Je vous les retourne également, chuchoteur, que septembre, suivi d'octobre vous soient bénéfiques, éclairés et sereins.

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  2. Manquer de Foi?...non impossible....cherchez du coté de l'estomac...peut être...mais tout cela se soigne très bien......le temps sait faire....suffit de lâcher prise...à soi...et vous savez surement ....assurément...il y a des pépites en vous....

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    1. Merci Douce...
      Je crains cependant de manquer d'élan...
      Enfin, c'est l'humeur du moment...
      Mais vous savez comme nous sommes pleins de ressources...

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