(journal de mes sensations)

mardi 19 février 2013

Pour dormir, rien de mieux que tendresse et douceur.

Je ne sais plus quand et pour être tout à fait honnête, ni combien de fois, j'ai écrit à propos de mon sommeil.
Il me semble que mes dernières bonnes nuits de sommeil datent de... l’hiver 2010 ? Je ne dis pas qu'il n'y en a pas eu d'autres depuis, mais disséminées çà et là sans que je puisse en tirer d'autres bénéfices qu'un plaisir immédiat, sans qu'elles me restent à l'esprit.
J'aimerais avoir une bonne dizaine de nuit d'un sommeil détendu, de sept heures au moins et surtout, sans interruption. Mais pas seulement...
Cette nuit encore, je me suis réveillé, peut-être deux fois ? Passé une heure et au alentour de trois heures et quelques... Pour me lever à quatre heures et quart et après avoir éteint vers vingt-trois heures trente ! Mon sommeil est fractionné, je passe mes nuits à me réveiller et à me réendormir... Les instants où je suis éveillé sont pénibles, je m'y sens souvent tendu, pour toutes sortes de raisons en plus de celle la même d'être réveillé... Ça m'épuise !
Je ne suis pas... non, je ne suis plus, ou plus précisément, je n'étais plus, attaché à faire absolument l'amour le soir, au couché... Il y a tout de sorte d'autres moments, tout aussi agréablement propices... Mais, l'acte sexuel pratiqué le soir avait, sur moi, l’extraordinaire pouvoir de me disposer idéalement à m'abandonner dans ses bras et à cet autre monde... Cela effaçait toutes mes tensions, m'emplissait d'un sentiment de plénitude et surtout, m'harmonisait à cette autre, qui allait m'accompagner toute la nuit. Dans un nuage de douceur et de réconfort...
Dormir ensemble ! Reste pour moi, qui ne dors plus que seul, le grand moment de tendresse et de douceur, un moment extraordinaire.
Pour un bon nombre de couples, ce n'est plus qu'un acte commun, dont on ne sait plus apprécier la magie et parfois même dont on se plaint. Ça ne mérite pourtant pas de sombrer dans la monotonie. C'est sans doute l'abandon de soi à l'autre, un laisser aller bien plus significatif que l'orgasme et, à condition de dormir nu, un contact privilégié et prolongé, peau contre peau, qu'il nous est difficile d'avoir de façon aussi intense le reste du temps... Un contact qui privilégie la transmission, certes, de la chaleur humaine, mais tout particulièrement d'un besoin qui nous est indispensable, la tendresse. Selon mon idée, la tendresse ne se transmet que de peau à peau, autrement, cela s’appelle de la gentillesse, de l'attention, de l'affection. Les mots ne sont tendres que parce qu'ils suscitent la même sensation qu'une caresse, qu'un doux baiser... 
Évidemment, il m'est arrivé de très mal dormir à deux. Soit parce que je craignais de réveiller cette compagne qui s'était abandonnée, en partie à moi, en retirant ce bras tout ankylosé de dessous sa tête... soit parce que j'étais dérangé par ce qui troublait son sommeil... Mais, étonnamment, ces inconvénients ne furent jamais pour moi la cause d'insomnies et moins encore d'épuisement comme ça l'est actuellement.
Il y a très longtemps, nous devions dormir en groupe, comme certains animaux dorment en meute. Dormir en couple doit être lié à la civilisation, à la culture. Bien entendu, cette promiscuité n'est pas sans irritants... Mais on peut y remédier facilement, avec un lit plus grand, des couettes individuelles... On peut aussi ne pas tout le temps dormir ensemble... S'astreindre à ne le faire qu'avec plaisir, qu'avec envie et jamais par coutume ou habitude... Être inventif... Je me rappelle qu'elle avait instauré que nous fassions notre sieste en sens inverse, tête aux pieds...

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