(journal de mes sensations)

jeudi 21 février 2013

Les causes d'un désenchantement.

Passage délicat... Résurgence de ces causes à l'origine d'une vive et persistante peine... C'est bien ma veine ! Tant de griefs de choses pourtant lointaines...
L'indélicatesse, fut d'avoir fait naître chez moi ce sentiment que je ne connaissais pas, la suspicion... Mal, qui vous pousse à commettre des indiscrétions, à n'être plus vous-même... Rien dont je ne me sois confié, que je n'aie avoué, certes... Mais dont tous les aveux ne purent cependant effacer l'ultime et dramatique regret, de m'en être trouvé... désenchanté !
À l'origine de cette réminiscence soudaine, une expression anglo-saxonne, découverte, par le fait d'une maladresse, d'un lapsus manus plutôt que calami... Depuis oubliée, sans doute par sauvegarde personnelle, mais lue hier, cette fois par hasard... Un ensemble de mots qui n'aurait dû qu'être beau, au regard de ses origines : bat for lashes !
Que les visions qui me vinrent à l'esprit à ce moment, ne fussent que de probables faits, soit ! Mais elles n'en furent pas moins de cruels maux, qui s'enchaînant les uns aux autres, tressèrent alors une plus que probable vérité. 
Il suffit qu'un seul soit évoqué, aujourd'hui, pour que tous se précipitent en bloc. Amers souvenirs d'une définition chirurgicale, qui édifièrent, pierre à pierre, les fondements de ma peine. Mais dont l'ordonnance et l'agencement, mettent ma mémoire dans l'embarras.
Envahi de l'horrible sentiment, mais peut-être n'est-ce due qu'à l'effet de cet immédiat violent, qu'avec le temps, seuls pourraient ne plus subsister que ces ambiguïtés... aux détriments de tous ces extraordinaires moments que je ne cesse de noter ici, comme mue par la crainte inconsciente, qu'un jour, ils ne disparaissent...
Sans doute tout cela est exacerbé par ma lecture du moment. Trouvant dans ce deuxième volume du Journal Particulier, des similitudes de caractères, de situations, de dépendances et de compromissions, réellement troublantes... M'obligeant à revenir sur bien des détails et leurs circonstances, que mon esprit, indépendamment de ma volonté, avait enseveli profondément. Quoi que, je ne pourrais jurer de l'indépendance de celui-ci, étant alors dominé corps et âme, et qui sait peut-être le suis-je encore aujourd'hui, par un sentiment si grand, qu'il dépasse l'entendement, pardon, mon entendement...
C'est ainsi, c'est une partie de l'histoire de ma vie. Je ne m'en sens ni haineux, ni aigri... Comme Shakespear l'a dit, "Tout griefs n'est pas nécessairement de la haine." Ils peuvent même, parfois être la démonstration du sentiment contraire !

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