(journal de mes sensations)

dimanche 24 février 2013

Flânerie matinale...

Flagrant manque de courage ce matin... 
Quand bien même il tombait encore quelques flocons ; que la chaussée semblait détrempée, et qu'alors le tour du lac devait être boueux et glissant ; que sur toutes les voitures, une pellicule blanche s'était déposée et ne semblait pas disposée à disparaître, tant il faisait froid. 
Sans omettre que ma voisine du dessus recevait une fois de plus, et que la soirée s'est prolongée, une fois encore, au-delà d'une heure raisonnable. 
Ni parce que ce matin, trop tôt pour un jour de repos... Je fus extrait de mon sommeil par des coups et des gémissements saccadés. Que cela m'a mis dans un de ces états... Projeté à demi conscient dans l'intimité sexuelle d'une demoiselle croisée parfois dans l'ascenseur ou l'escalier... En vrac, plus seul que jamais, tendu et désespéré... ne sachant plus que faire pour retrouver le sommeil... Quel étonnant pouvoir peut avoir un halètement... féminin...
J'ai, malgré cet inconfort psychique et physique, réussi à me rendormir et me suis réveillé un peu plus tard avec une envie effrénée de... flemmarder !
La rue était aussi vide qu'humide, aucune agitation... Je pouvais sentir le souffle calme et régulier que la ville a parfois les matins de jours fériés. Cette quiétude après mes aventures nocturnes me retirait toutes envies de sortir, habillé d'un collant, pour m'agiter frénétiquement...
Préparant mon thé, j'ai vu passer dans la rue une femme à vélo... Je n'ai pu m’empêcher de penser à celle qui, peut-être, a dû affronter ce froid hivernal, tôt dans la matinée, pour aller travailler. Ainsi qu'à un tas d'autres choses, qu'elle a pu faire avant...
Évidemment, hier soir je n'ai pas manqué mon émission préférée... Mais, c'est une autre histoire.

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