(journal de mes sensations)

lundi 20 décembre 2010

Trâces de paradis

Parfois on espère un geste simple, une attention particulière... Un petit rien, rêvé, souvent évoqué en une demande camouflée ou codée tant on désire qu'elle soit un souhait partagé. 
Au moment où les circonstances l'appellent, il ne se produit pas...
Alors on s'en veut d'avoir voulu pour soi quelque chose que seul un autre peut offrir, de notre faiblesse d'avoir parfois besoin de ces petits rien qui vous indiquent ce désire que l'autre à de vous. Non pas pour vous rassurer de ses sentiments à votre égard, mais plutôt comme un geste fort de reconnaître en vous cet autre unique ou rare (c'est selon...), dont toutes les intimes singularités sont acceptées, et peut-être même appréciées.
Moi, je suis un peu comme cela, j'ai un côté primaire, avec ce besoin d'être, dans mon animalité, reconnu par l'autre comme étant de la même meute. Je ne suis pas comme ça dans le seul but de recevoir, je le suis en entier. Ne vous avisez pas de toucher, contre son gré, à cet autre qui m'accompagne, vous le regretteriez.
Bien qu'étant aussi un être d'esprit, ordinaire s'entend, j'aime cette animalité. C'est la source de la sensualité, l'éveil de l'émotivité. L'intimité, c'est notre paradis dès lors qu'on la partage. On y est au chaud, à l'abri. On y est soi dans toute sa vérité nue, même l'esprit ne peut rester caché. On s'y répare, on s'y rassure, on se recharge... C'est essentiel si l'on veut survivre. 
 

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