(journal de mes sensations)

vendredi 17 décembre 2010

Mon sujet, ma muse

Je m'étonne de mes mots actuels, ils ne sont plus tout à fait les même qu'ils étaient il y a quelque temps. Le sujet reste, quant à lui le même, enfin pas tout à fait, lui aussi change, évolue. Mes mots s'adaptent à ce sujet, comme lui, ils évoluent, prennent de la profondeur ou, du moins, une autre dimension. Il n'y a là, ni regret, ni satisfaction exagérée, juste la constatation d'une belle réalité. À dire vrai je trouve cela encourageant, même si je sais que je ne pourrai jamais cerner mon sujet, tant il est vaste et changeant, tant il y a à dire. Mais constater que l'ensemble, mots-sujet, avance, se transforme, vie, me réconforte.
Moi aussi j'avance, je réussis même à m'éloigner de mon sujet comme pour y revenir plus pertinemment. De façon elliptique je tourne autour. Je l'observe de plus loin, puis de plus près, me recul à nouveau me rapproche au plus près, etc. Je le découvre dans toute sa dimension, il devient mon univers, j'en visite avec attention chaque nouvelle étoile découverte ainsi que toutes ses planètes.
Si, à mon échelle, il existe une éternité, c'est mon sujet ! Quand bien même je parlerais de la pluie et du beau temps, ce ne serait pas éloigné de lui. Je parlerais de sport, de santé ou de travail, je le retrouverais. Donnez-moi n'importe quel thème, sur lequel plancher, je retombe sur mon sujet. Il est pour moi universel, il attise ma créativité.
Monsieur Aragon, si je n'ai pas votre talent c'est par souci d'équilibre, tant les yeux de ma muse vous feraient oublier ceux d'Elsa.
Voilà c'est dit, il le fallait. Vous voyez bien que je retombe toujours sur mon sujet, il est mon équilibre.  Mon sujet est ma muse et je n'ai pas fini de vous en parler.

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