(journal de mes sensations)

vendredi 14 septembre 2012

Pourquoi me punir ?

J'ai modifié, légèrement, le programme que je m'étais fixé hier... Pas d'Eric Kayser, ni de Fnac et encore moins de parc... Et depuis ce matin le temps semble plus favorable à une sieste, crapuleuse, qu'à un entraînement soutenu de course à pied. En fait je pense à ça, parce que j'écoute "Q.I." de Mylène Farmer...
Je l'aime bien, ses chansons aussi. Son impudique réserve, me fait penser un peu à la mienne... Dans ce sens ou, bien qu'évoquant librement tout ou presque dans ses textes, la croisant, vous ne vous sentiriez pas pour autant, d'immédiatement l'embrasser, lui sauter au cou ou de lui proposer quelque chose d'osé... J'ai cette attitude, cette façade, physique et mentale qui rafraîchit les élans d'amabilités un peu trop débordants et, contraste avec ces confidences que je fais parfois ici. J'ai coutume de m'habiller d'une certaine distance et ne me ballade jamais aussi nu, qu'ici. Je devrais dire : j'avais, parce qu'avec le temps je m’embarrasse de moins en moins du : qu'en penseront-elles. Et plus du tout, du : qu'en penseront-ils...
En plus, cet album m'avait été offert par celle qui... à ce moment où je "privilégiais" coûte que coûte, l'idée, que tout était possible... Bref, ce titre lorsque je l'entendais, il m'exaltait ! Alors forcément, aujourd'hui encore, il m'engage plus à ces rêves d'efforts que l'on fait à deux, plutôt qu'à ceux que l'on fait tout seul. À rêver à de belles galipettes en duo, à ces jeux qui commencent dans le chahut puis se prolongent avec une soudaine concentration dans cette passion ou tous les masques tombent... pour se terminer en un total abandon à une extase commune... Oui ! Mais voilà, ce n'étaient que des rêves !
Bref... Vous l'aurez compris, j'ai décidé, de m'abandonner à mon sentiment de honte, de n'avoir pas été courir, de me contenter d'en rêver ; d'accepter reconnaître me vautrer dans la facilité... 
Y compris avec cet exercice quotidien que je ne pousse pas assez loin...
Ne m'interdirais-je pas tout plaisirs ? Pourquoi donc m'infliger de telles punitions ? Ou bien, est-ce la peur d'être heureux, que cela m'ennuie ?

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