(journal de mes sensations)

mardi 18 septembre 2012

Ces premiers frissons...

De petites satisfactions aujourd'hui. J'ai réussi à me lever et à sortir courir ! Et comme par enchantement, ça va mieux. Les bienfaits sont exponentiels, satisfaction de l'avoir emporté sur cette apathie et, régulation immédiate des petits troubles causés par l’empâtement. Récupération d'une certaine tonicité musculaire et vasculaire (même si en ce moment, ce n'est pas forcément utile ou indispensable, c'est toujours rassurant de savoir que, pour ce qui est du mécanisme, c'est en bon état de fonctionnement), du coup, on récupère un peu de confiance en soi et la morosité qui s'était installée est comme chassée par un bon vent frais...
Pourquoi donc suis-je incapable de le faire chaque jour, comme avant ? 
Un peu plus tard, ragaillardi, je suis allé faire une grande ballade à pied. J'avais deux trois bricoles à aller chercher... Trois heures et demie de marche ! On peut dire qu'aujourd'hui, je me suis dépoussiéré...
C'est fou comme marcher me fait fonctionner les méninges. Je n'arrête pas. Bon, évidemment, en raison de la pétole de ces derniers jours, il y a un peu d'engourdissement. Je sentais bien que le sang là-haut était un peu épais et la tuyauterie, encrassée. 
Un frisson ! Où ai-je rangé l'aspirine ? Hum... Je crois bien que ce soir je ne vais pas traîner...
Je me rappelle de quand j'étais petiot, des soupers chez mes grands-parents, après une grande journée à courir les bois. Une salade de pissenlits, pommes de terre et lardons avec deux oeufs mollets, et puis une part de tarte aux pommes que j'avalais sur le perron de la cuisine, pour voir les premières étoiles apparaître. Ensuite j'allais pisser derrière le cabanon, dans les hautes herbes à la lisière de la forêt... Ça sentait bon... Était-ce la fraîcheur et l'humidité soudaine ou le glapissement d'un renard au loin, mais saisi d'un frisson de tout le corps, je rentrais en courant pour aller me coucher, bien au chaud sous l’édredon de plumes et sous la protection de mon grand-père, de son fusil et de ses chiens...
Avant de m'endormir, je m'imaginais dans cette forêt que je ne connaissais que de jour et, frissonnais encore, mais d'aise, d'être dans mon lit douillet. À cet âge, je n'imaginais pas qu'il puisse y avoir d'autres causes aux frissons...
C'est un peu ce à quoi j'aspire ce soir. Avec en plus, un bon bouquin !
On fait avec ce qu'on a et comme on peut... 

4 commentaires:

  1. La marche et la course, ça fait tojours du bien. Je marchais beaucoup pendant mon voyage et c'est fou comme on se sent plus éveillé et énergique. Ça énergise. Le corps et l'âme.

    RépondreSupprimer
  2. http://www.youtube.com/watch?v=1I0jy1H5qTo&feature=related

    RépondreSupprimer
  3. http://www.youtube.com/watch?v=tWcczTj8EV4&feature=plcp

    RépondreSupprimer
  4. Chère Anonyme, vous ne pensiez pas le rester ? Parce que ce style si singulier de communication et plus qu'une signature...
    À croire que vous tenez une brocante musicale.
    La seconde vidéo, qui s'éternise sur la fin alors que l'interprète a dû quitter les lieux précipitamment... doit être une pièce unique.
    Merci...

    RépondreSupprimer