(journal de mes sensations)

jeudi 20 septembre 2012

Malaise d'efforts

À peine rentré du travail, je suis sorti courir. L'échéance approchant, je ne me suis pas ménagé, et ai entamé une série d'exercice m'obligeant à sortir de moi-même, à me faire violence. J'ai tenu le coup jusqu'au bout et suis rentré pas mécontent de mon attitude. 
Après une douche, et avoir répondu à quelques messages, j'ai décidé d'aller faire un tour, du pain à acheter et il faudrait que je trouve ce bouquin promis à I.
Je viens de rentrer et je me sens nauséeux. Je connais cet état pour l'avoir souvent vécu lorsque je me préparais au Marathon. Muscles et articulations sont un peu douloureux, mais c'est plus cette sensation d'avoir épuisé toutes mes ressources, ou plus exactement d'en avoir puisé bien plus que d'ordinaire, et du coup, la récupération est épuisante. Le sang semble appauvri et chargé des toxines produites par l'effort. Manger serait nécessaire, mais mon corps se sent incapable de produire les efforts nécessaires et envoie des informations contraires.
Je me rappelle de ce reportage sur Usain Bolt. Impressionnant ! Ses entraînements sont si durs et soutenus, qu'il n'est pas rare qu'il vomisse sur le bord de la piste, entre deux séries explosives...
Je suis en bonne voie ! J'atteins mes premiers malaises, j'entame le stade de la souffrance nécessaire... Il n'y a pas d'autres moyens pour progresser.
Pour quoi faire déjà ? Ah oui, pour la part saine de mon ego. 
En plus de celui que je voulais offrir à I., j'ai trouvé ce bouquin de Pablo Neruda, "J'avoue que j'ai vécu", que je voulais lire depuis longtemps. 
Après, je m'attaque à ces efforts, pour découvrir enfin les étapes nécessaires, et voire jusqu'où je réussis à aller...

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