(journal de mes sensations)

dimanche 2 septembre 2012

Forte houle en mots ! Chavirant !

D'abord une séance d'autosatisfaction : Et une fois de plus ! Malgré le temps maussade de ce matin, je l'ai fait ! 
Douché, avec mon thé, me trouve... pas mal ! dans la glace. Comme hier, dans les yeux de cette voisine que je croisais pour la seconde fois de la journée, nous avons sympathisé avant les vacances, j'ai bien cru y déceler qu'elle pensait la même chose que moi, aujourd'hui... Est-ce le désir qui fait briller les yeux ? 
Je fais le tour de ces blogs que j'affectionne. Sur celui de Douce, un extrait de "Correspondance passionnée" et un magnifique portrait d'Anaïs NIN. Je chavire ! Comme avec ce roman de Laurence Tardieu, lu, trois fois d'affilée, incapable d'en sortir, il y a quelques années : "Un temps fou"... 
Journal intime. Correspondances... Cette écriture, forcément spontanée, me bouleverse... Sans doute parce qu'elle est plus, organique, chimique, que technique. 
À l'image d'une forte houle en mots, on commence par l'accompagner, puis emporté plus fortement qu'on ne le pensait, on ne peut éviter de basculer... Alors on chavire comme on s'endort ! 
Cette écriture, elle atteint l'âme, sans détours. Il ne s'agit plus d'une émotion qu'un autre exprime, mais bien de la nôtre. On se l'est, subitement, appropriée, ou elle nous a happée... Il y a eu substitution... Il n'y a plus de texte, plus d'auteur. Ne subsiste plus que ce sentiment, cette sensation, terriblement intime...


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