(journal de mes sensations)

mercredi 23 mai 2012

Un matin...

Ce matin, j'y suis allé ! Autour du lac, la nature a explosé et les cantonniers sont débordés ! Les îles, font office de nursery... il y a des poussins de toutes les espèces (Oies, Cygnes et Paons) partout... Pour le reste, rien n'a changé, ça pue, c'est bruyant, y a des types bizarres qui se ridiculisent en faisant des katas d'arts martiaux improbables ou non identifiables, avec des visages tordus par l'expression de sévérité qu'ils estiment sans doute nécessaire pour éviter qu'on se fiche d'eux... Des pêcheurs suréquipés, des joueurs de pétanque surchargés, et vice et versa ; des louches pas clair ; des vilains qui rôdent et des promeneurs de chiens... pire que dans ma campagne perdue.
À mon retour, deux appels au secours et un vieux dossier traîneur qui semble, tout à coup, se précipiter, s'impatientent... Il suffit que je m'absente une heure, corps et esprit, pour que tout arrive ! Non je dois rectifier, presque tout, un évènement, manque encore et toujours, peut-être parce que lui, est espéré... 
Mais, comment puis-je sembler, aux yeux des autres, être quelqu'un de secourable, alors que j'ai la sensation d'être en perpétuelle dérive, au point même d'avoir besoin d'une ancre flottante ?
Au moins une chose est certaine, ceux qui viennent à moi ne le font pas pour ce que je possède... Allez, il faut que j'y aille !
Me connaîtrai-je un jour ?

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