(journal de mes sensations)

lundi 21 mai 2012

Pas toujours clair...

Bon ce matin, je me traîne comme une loque, un thé à la main, je végète, attendant la frénésie nécessaire pour épurer les impressions ressenties et, essayer d'écrire à même ce sens qu'elles ont pour moi, en fidèle interprète de mon âme... 
"Fidèle interprète", doux rêve ! Je ne peux m'empêcher de camoufler, de coder... Craignant de conjurer mes pressentiments teintés d'espoirs (ou l'inverse ?), pour avoir été trop clair. 
Condamné à agir en obscur, sinon abscons, évocateur alors que j'aspire à une poésie presque physiologique... J'avance donc par touches successives qu'apparemment rien ne relie. Mais sans doute aussi est-ce là la conséquence de mes préférences pour, l'art abstrait, la danse contemporaine, le houmous et les poètes surréalistes (mais que vient faire le houmous, ici ?)... ce qui suggère plus qu'il n'impose, et, à fortiori de mon habileté naturelle à ressentir plutôt qu'à comprendre.
Et finalement être lu comme on regarde une toile abstraite en se laissant aller à ses propres sensations, je trouve cela plutôt gratifiant et même plaisant. Même si le risque de passer pour un... est aussi plus grand. Heureusement, quelques-uns possèdent soit une clef, soit la sensibilité et, parfois même, les deux.

1 commentaire:

  1. Le temps d'une pause, j'ai ouvert la porte du trentième jour de mai... Un instant, la pluie à cessé et les effluves d'un traiteur grec m'ont rattrapées.

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