(journal de mes sensations)

lundi 28 mai 2012

Cet engourdissement

C'est étonnant comme parfois tout semble avancer au ralenti. La sensation d'être dans un doux engourdissement, un peu amer toute fois... La première nuit de sommeil qui clos mon cycle de travail me met souvent dans cet état, et le matin je ne me sens la force de rien, à part celle de me préparer du thé, et de me mettre devant mon ordinateur... songeur, à la limite entre conscience et inconscience, n'étant plus qu'organique, le temps m'échappe...
Pour quelle raison ai-je cet étrange besoin de m'enfuir ainsi, à ce moment précis ? 
Serait-ce une sorte de sas de désinfection, de décompression, entre deux états incompatibles ? Est-ce parce que ma vie, dès lors que je n'aie pas d'obligation, la nécessité de paraître ou de m'occuper d'un autre... manque d'intensité ? Est-ce une façon de me rendre, de me livrer à mes émotions qui se font de plus en plus rares ? 
Avant, elles étaient d'immenses vagues qui sans cesse me submergeaient, maintenant il faut que je plonge la tête dans mon lavabo pour retrouver le goût de la noyade. 
Il me presse de retrouver, l'exaltation et l'intensité, de retrouver cette sensation de brûler ma vie avec éclat.

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