(journal de mes sensations)

mardi 8 mai 2012

Ces âmes qui se réparent

Ce matin, je me suis réveillé après avoir dormi sept heures sans interruption ! Il me semble que cela fait des siècles depuis la dernière fois. Quand était-ce, déjà ? C'était lors de ces nuits partagées...
Je sais ce dont j'aurais besoin, d'un bon massage, mais quelque chose de physique, un massage en profondeur, qui commence par détendre la naissance du cou et la nuque, jusqu'au bulbe du Crane, là où se concentrent tous les faisceaux du système nerveux, là où tout est si délicat... Puis le dos, du bas des reins... 
... de ses fossettes, qu'elle avait au-dessus des fesses... je voyageais jusqu'aux épaules. Comptant chaque vertèbre, chaque côte, chaque grain de beauté... Les bras sans oublier les mains. De ses pieds, j'insistais sur la plante qui concentre tant d'indices, n'oubliais aucun des doigts... Les mollets, les jambes jusque haut, presque toujours trop haut, sans pour autant m'égarer, ce n'était pas le sujet. 
C'était bien plus qu'un massage que je lui prodiguais... Courbé sur mon plus émouvant ouvrage, tout en sueur de l'effort, de la chaleur intérieure. J'étais en transe. Mon sang était en ébullition, mes mains, un ensorcellement. Je n'étais plus que mes mains ! enfin... presque ! 
Elle, s'abandonnait nue et confiante, je m'appliquais à lui révéler le meilleur de moi-même, j'étais plus centré que jamais ! Et ce puissant désir que je ne pouvais cacher, je le contenais pour qu'il dure, tant il honorait sa féminité... Je lui transmettais toute cette énergie de vie que je possède, apaisant toutes ses tensions, j'atteignais son âme, pour la masser de la mienne... la soigner comme les âmes se soignent, la nourrir comme les âmes se nourrissent... 
Je l'épuisais de tant de trop... c'était uniquement, pour qu'elle s'endorme, qu'elle oublie ses doutes, ses peurs et ses cauchemars.
Alors, épuisé, affaibli, mais toujours en compagnie de mon désir... j'écoutais son souffle apaisé, et je veillais...
... c'est imprimé dans chacune de mes cellules, parfois se créent des correspondances qui, comme celles de notre enfance, finissent par nous constituer, devenant une part de nous-même. J'évoque le besoin d'un massage pour détendre mon corps, mon esprit, et je me rappelle, que moi, je n'ai besoin de rien, de rien d'autre qu'un autre...

2 commentaires:

  1. Elle seule pourrait nous dire si c'est vrai. Mais je prends le risque, dans quel hôtel pratiquez-vous ?
    Surtout, n'arrêtez pas !

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  2. Très très beau texte mais je tiens à préciser que cette fois l'Anonyme ce n'est pas moi ! Hihi

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