(journal de mes sensations)

mardi 29 mai 2012

Chet Baker

Hier soir, sur Arte, une émission sur Chet Baker. 
La voix la plus douce du Jazz, la trompette la plus lyrique, la plus romantique qui soit, aujourd'hui encore inégalée. Spontanée et incroyablement fluide, la musique paraît innée chez lui. Elle semble si facile, d'une pureté et d'une beauté si extraordinaire... tout le contraire de ce qu'a été sa vie, pourtant. Sa passion pour le speedball* a eu raison de son apparence, de sa vie même. Comment a-t-il fait pour que sa musique soit restée intacte du début à la fin ? Gueule d'ange devenue momie en à peine trente ans. Mais bien que physiquement méconnaissable, dès qu'il chantait ou jouait de la trompette, immédiatement on reconnaissait, Chet Baker. 
Comme-ci son génie, son exceptionnel sens de la musique avait eu pour contrepartie, toutes ses faiblesses, toutes ses addictions. Par nécessité d'équilibre ! Pour rester humain.
J'ai ressorti tous ses disques et les écoute quinze ans après, avec la même fascination que lorsque je les avais découverts.
Ce lien, où il est question de respect,
Almost Blue
Et cet autre, où il est question d'autre chose...
I'm a fool to want you
*mélange de cocaïne et d'héroine.

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