(journal de mes sensations)

mercredi 23 mai 2012

Où il est question de Corona, de J.Chirac et de ma grand-mère.

Il est dix-huit heures et je baille à m'en décrocher la mâchoire. Je sais que demain je reprends le boulot, mais quand même, ce n'est pas l'idée de recommencer qui m'épuise à ce point ? 
Ou tout cela va-t-il me mener ? 
18h45, je suis sortie acheté quelques fruits et légumes et... une bière fraîche chez l'épicier en face.
Je me la sirote tranquille devant mon ordinateur, et ça va mieux ! J'en vois qui font la grimace en lisant cela... particulièrement certaine dont je connais bien la petite moue de désapprobation... mais, ils ne sont pas là et faut bien compenser... Certes, ce n'est pas mon genre habituel, plutôt propre sur moi, presque irréprochable, à peine s'il m'arrive, parfois, de sentir l'ail... mais depuis que j'ai surpris ma grand-mère, assise dans son fauteuil les pieds sur la table en train de se taper une bière en écoutant la radio, ça m'a, comme, décoincé ! Faut dire que ce n'est pas son genre non plus, elle était plutôt style Reine Mère du Royaume-Uni (sans les chapeaux), mais depuis qu'elle a passé les quatre-vingt douze balais, deux hématomes sous duraux (voir trois, un de plus pendant que j'y étais), près de quarante ans de veuvage après autant de mariage... elle s'en fiche !
Eh bien, cette petite Corona, de celles pour lesquelles môsieur le président J.Chirac a un faible, m'a ragaillardi ! Et pour tout dire, j'm'en ferais bien une seconde ! 
Tiens, un mail !? Je vois... C'est au sujet de l'association d'anciens élèves... qu'a monté mon pote... Le genre de truc que j'adore ! Tu retrouves des personnes que tu n'as pas vues depuis... passons... quelle misère ! Franchement, déjà que je ne me rappelle pas du prénom de mes collègues actuels...
Bougez pas, j'redescends chez le marchand...
À moi l'AVC, si tant est, que c'est l'abus de cette boisson de curés mexicains qui a contribué à l'état actuel de cet illustre amateur de Corona, qu'est notre ancien président...
Finalement, l'imagination n'est pas toujours nécessaire, la preuve... il suffit d'écrire en direct ! Bon, faut pas avoir une vie trépidante, parce que ça complique...
Allez, qui à dit que l'humour était l'apanage des désespérés ? Laissez-moi ajouter la dérision.
Bon, c'aurait pu être une épreuve. Citer une marque de bière, un ancien président, une reine, une association et un accident vasculaire, dans un texte personnel. Ça tiens la feuille... Non ?  

1 commentaire:

  1. De bon matin, il n'y avait pas meilleure lecture pour me donner l'envie de siroter à mon tour une Corona et débuter cette journée sourire aux lèvres. Je ne me lasse pas du mois de mai !!!

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